11 expositions à voir (absolument) en février 2025 à Paris

Louvre Couture, objets d’art, objets de mode

Ayant 231 ans et le faire pour la première fois. Jusqu’au 21 juillet 2025, le Louvre hébergera, pour la toute première fois de son histoire, un exposition entièrement dédié à la galaxie de la mode. Cette rétrospective sera tricotée par Olivier Gabet et Nathalie Crinière, qui ont annoncé qu’ils voulaient remettre en question l’influence des musées et leurs collections sur les créateurs. La garde-robe, qui interagira donc avec les œuvres du Louvre, devrait être composée de 65 tenues et 30 accessoires de haute couture avec, à la volée, Chanel Creations par Karl Lagerfeld – Great arpenteur du Louvre – ainsi que des pièces par Yohji Yamamoto, Dolce & Gabbana, et un accent sur Marie-Louise Carven, «La couturière des petites dames». FA-FA-FASHID!

Quand ? jusqu’au 21 juillet 2025.
Ou ? Louvre Museum, rue de Rivoli, Paris 1st.

Du cœur à la main: Dolce & Gabbana

En 2025, Dolce & Gabbana célébrera 40 ans de création. Et trouvera Grand palais Un cadre digne de son événement d’exposition inauguré au Palazzo Reale à Milan. Des inspirations multiples du duo de designer (céramique sicilienne, verrerie vénitienne, etc.) aux pièces uniques conçues à la main dans leurs ateliers, l’exposition tisse les mille et un liens entre la culture italienne et cette haute couture de l’excès que la maison cultive . . À travers dix chambres immersives et une scénographie aussi folle que leurs robes, nous errons dans la tête (et les cœurs) des créateurs.

Quand ? jusqu’àAu 31 mars 2025
Ou ? Grand Palais, 3 avenue du Général Eisenhower, Paris 8th

Dennis Morris – + Life

Il s’agit de la première rétrospective française du photographe britannique Dennis Morris. Ce Londonien est devenu célèbre pour ses portraits légendaires de Bob Marley (qu’il n’a jamais laissé entre 1974 et 1981) mais aussi pour les pistolets sexuels, Marianne Faithfull, Oasis et les roses en pierre. Il était également un témoin unique de l’évolution de son quartier de Dalston, la vitalité de la diaspora des Caraïbes, la naissance des systèmes sonores… un concentré de l’énergie de toutes les contre-cultures de Londres de l’époque!

Quand ? Du 5 février au 18 mai 2025
Ou ? Maison européenne de la photographie, 5-7 Rue de Fourcy, Paris 4e.

© Dennis Morris, Bootsy Collins, Regent’s Park, Londres, 1975 © Dennis Morris

Pop Forever, Tom Wesselmann &…

Non, le pop art n’est pas seulement Andy Warhol et ses canettes de soupe Campbell. Faire place à Tom Wesselmann (1931-2004), héritier du cheval de passe-temps, à qui la Fondation Louis Vuitton consacre une exposition qui le place au cœur d’un mouvement qui, sous son extérieur flashy, a violemment critiqué une société grand public en entier frénésie. Ironie du destin: Wesselmann a toujours crié haut et fort qu’il n’était pas un artiste pop, mais ce marquage forcé vaut néanmoins le détour. Le spot bling dans le 16e arrondissement déploie la vie du peintre américain comme le thème d’une exposition XXL répartie sur tous les étages. Le travail de Wesselmann, hyper-référencé et exigeant, contraste avec le côté public général de ses amis pop (U) Warhol, Oldenburg ou Lichtenstein qui défilent dans des musées du monde entier. Peu importe: la fondation a peigné à travers sa collection, a passé quelques appels téléphoniques stratégiques, et voici un affichage qui mélange une monographie de pointe et un affrontement artistique, mettant en vedette des pères fondateurs, des contemporains et des héritiers comme Jeff Koons ou Ai Weiwei. Résultat: Plus de 150 pièces de grand format qui racontent l’histoire du pop art sous un angle unique entre l’exposition rétro et collective – un peu intimidante mais elle tient le coup!

Lisez notre critique ici.

Quand ? Jusqu’au 24 février
Ou ? Fondation Louis Vuitton, 8 av. Toi Mahatma Gandhi, 75116 Paris

Ribera, l’obscurité et la lumière

Largement inspiré par le caravage, le peintre JUSE DE RIBERA (1591-1652) se détache de son mentor avec un traitement plus sombre et plus radical des sujets explorés. À Ribera, le chiaroscuro révèle la souffrance humaine, la violence de la chair et fait surmonter la lumière céleste de l’obscurité. C’est la naissance du ténébrisme et nous vous avertissons: ce n’est pas très gai. CSon importante figure de la Renaissance est réhabilitée par un voyage thématique chronologique riche en plus d’une centaine de peintures. Nous découvrons, entre le dégoût et la fascination, l’univers très sombre du peintre. Le martyre de Saint Bartholomew (1624), un vieil homme écorché vivant, frotte les épaules avec un Saint-Jérôme émacié (1626) ou pénitent (1634), tandis que les habitués du Louvre reconnaîtront l’exception Mise au tombeau (1628-1630). Assez classique dans son traitement, l’itinéraire permet aux œuvres de s’exprimer et donne les clés pour comprendre l’affiliation caravageuse de Ribera, et la façon dont il s’est éloigné.

Quand ? Jusqu’au 23 février 2025.
Ou ? rue Winston Churchill, Paris 8E

Disco

Après le coup de tête, la boule de miroir. Du 14 février au 17 août 2025, le Philiharmonie célébrera la disco en longueur, en largeur et en paillettes. Pour marquer le terrain, la Philharmonie évoquera les premiers jours (américains) de la discothèque et ses liens avec les luttes politiques de la fin des années 1960. La tournée devrait ensuite se concentrer sur les artistes et les groupes qui ont défini les codes du genre, avec les noms de couverture comme Donna Summer, Chic, Giorgio Morder ou Grace Jones. L’autre côté de l’exposition traitera de la discothèque comme un phénomène mondial s’étant infusé dans tous les domaines culturels et économiques. Enfin, la Philharmonie devrait insister sur la discothèque comme une matrice pour la libération des corps et de la culture du club.

Quand ? Du 14 février au 17 août 2025.
Ou ? Philharmonie, 211 avenue Jean-Jaurès, Paris 19th.

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Suzanne Valadon

Suzanne Valadon de retour au centre – de Paris et de l’attention du musée. Bien que son écart de studio ait été ouvert au public en 2014 au musée de Montmartre, cela fait plus de cinquante ans – c’était en 1967 – car le travail de Suzanne Valadon a fait l’objet d’une exposition majeure. . Une incongruité effacée par le centre Pompidou qui revient du 15 janvier au 26 mai 2025 dans son voyage dans la sphère artistique de la – environ – la première moitié du 20e siècle. À travers 200 œuvres – peintures et dessins – dont certains ont été peu ou non montrés, Beaubourg racontera comment Valadon est devenu une figure clé de l’autonomisation des femmes artistes, entre son obstination à vouloir représenter la réalité à tout prix à l’ère du cubisme et l’art abstrait débutant, et sa représentation (pionnière par une femme) du nu masculin en grand format. Une exposition qui parlera de la Bohême parisienne – Valadon était un emblème de la Musette de Montmartre – et dans laquelle des photos et des manuscrits ainsi que des peintures de femmes contemporaines seront présentées.

Quand ? jusqu’au 26 mai 2025
Ou ? Center Pompidou, rue Saint-Martin, Paris 4th.

© Center Pompidou, MNAM-2010 / Bertrand Prevost / Dist. Grand-père

Jacques prain, rêveur d’images

Nous le connaissons pour la poésie de ses enfants, ses chansons chantées par Yves Montand ou Serge Gainsbourg, son engagement politique et les nombreuses écoles primaires en son nom. Mais Jacques Prévert était également un artiste flirter avec le surréalisme. C’est bien: le mouvement célèbre son 100e anniversaire! C’est l’exposition parfaite à faire un dimanche après-midi, sous un soleil d’hiver, avec des amis ou de la famille. Joyful et coloré, Jacques prain, rêveur d’images rassemble près de 150 pièces éclectiques entre les collages, les photos, les dessins, les gouaches mais aussi les peintures de tous ses amis (Calder, Picasso ou Miró pour n’en nommer que quelques-uns). Prévert concerne également les choix de plastique affirmés, aussi divers qu’ils soient. Le texte et l’image sont constamment liés, toujours avec goût et humour. Une ode à l’amitié s’est répandue sur deux étages d’un musée qui prend l’apparence d’un terrain de jeu.

Quand ? Jusqu’au 16 février 2025.
Ou ? Musée de Montmartre, 12 Rue Cortot, Paris 18e.

Art «dégénéré»: l’essai de l’art moderne sous le nazisme

À partir de 1930, le parti nazi a attaqué l’art moderne. Étant donné que cet avant-garde a miné leur fantasme d’une nation allemande supérieure, triomphante et martiale, les nazis avaient des artistes juifs et / ou communistes interdits et leurs œuvres «impures» saisies. La liste des persécutés comprend les plus grands noms du 20e siècle: Otto Dix, Ernst Ludwig Kirchner, Wassily Kandinsky, Paul Klee, Marc Chagall et bien sûr Pablo Picasso. Quelque 700 œuvres confisquées sont tristement présentées dans une exposition intitulée Art dégénéré en Allemagne de 1937 à 1941, où ils ont été comparés aux dessins de personnes mentales. Le musée Picasso place cette propagande d’extrême droite contre l’art moderne dans son contexte pour la première fois. Pour empêcher l’histoire de bégayer?

Quand ? du 18 février au 25 mai 2025
Ou ? Picasso Museum, 5 Rue de Thorigny, Paris 3rd.

Chiharu Shiota, l’âme tremble

La dernière fois que nous avons vu Chiharu Shiota sur le sol parisien, c’était à la Templon Gallery en 2023, pour L’exposition poétique Mémoire sous la peau. Depuis lors, celui surnommé «The Spider» a préparé la plus grande monographie de sa vie: L’âme tremble. Conçu pour le Mori Art Museum de Tokyo, l’exposition s’arrête aujourd’hui sous le dôme du Grand Palais pour retracer près de 25 ans de la carrière de l’artiste japonais. Il a fallu 1 200 mètres carrés pour accueillir les installations monumentales de Chiharu Shiota (il y en a encore sept) ainsi que des œuvres plus détaillées, des photos ou des vidéos de performance, toutes réunies sur une route thématique. On ne peut le nier: le programme est attrayant. Comme Jeanne Mas, l’artiste visuel tisse en rouge et noir un tout cohérent où l’introspectif fonctionne et les premiers essais dialogue dans des espaces immersifs frappants.

Lisez notre critique ici.

Quand ? jusqu’au 19 mars
Ou ? Grand Palais, 3 avenue du Général Eisenhower 75008 Paris

Journey incertain, 2016/2021, Shiota Chiharu: The Soul Trembles, Taiwan, 2021 / Photo Guan-Ming Lin © VG Bild-Kunst, Bonn, 2023 © Adagp, Paris, 2024

Olga de Amaral

Les textiles sont définitivement en augmentation à Paris. Alors que le Chiharu Shiota japonais tisse ses toiles rouges près du Grand Palais, à la Fondation Cartier de l’art contemporain, c’est le pionnier de «l’art des fibres» Olga de Amaral qui présente ses créations XXL. Et le moins que nous pouvons dire, c’est qu’à 92 ans, le Colombien a encore quelque chose sous la pédale de la roue qui tourne. Dans une magnifique scénographie conçue par l’architecte franco-lebanais Lina Ghotmeh, la vitrine en verre du 14e arrondissement est transformée en un petit morceau d’Amérique du Sud, aussi minéral que sinueux, pour mettre en évidence près de 90 œuvres de l’artiste, dont certaines, dont certaines, dont certaines sont minérales, pour mettre en évidence près de 90 œuvres de l’artiste, dont certaines, dont certaines, dont certaines sont minérales, pour mettre en évidence près de 90 œuvres de l’artiste, dont certaines, dont certains n’avait jamais quitté le sol colombien. Une rétrospective digne de l’impact d’Olga de Amaral, qui a continué à repousser les limites du médium textile depuis les années 1960, s’inspirant des paysages impressionnistes de Monet ou des brouillards de Turner, s’établissant rapidement comme une figure essentielle du contemporain Scène en plastique.

Lisez notre critique ici.

Quand ? jusqu’à 16 Mars 2025
Ou ? Fondation Cartier pour l’art contemporain, 261 BD Raspail, 75014 Paris

 
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