Grippe. Dans Pays de La Loire comme ailleurs, le pic n’est pas encore atteint!

Grippe. Dans Pays de La Loire comme ailleurs, le pic n’est pas encore atteint!
Grippe. Dans Pays de La Loire comme ailleurs, le pic n’est pas encore atteint!

Publié: 18h24 – Modifié: 18:28 Dolorès Charles

En attendant le pic de contamination de la grippe saisonnière, très virulente cette année en raison de trois souches distinctes, les Ars des paie de la Loire nous encouragent à respecter les barrières. Entretien avec le Dr Thierry Le Guen.

Fièvre, frissons, fatigue et maux… Vous avez certainement des cas de grippe autour de vous, car cet hiver, la grippe est là et ce n’est pas fini, assure que le Dr Thierry Le Guen, conseiller médical de l’Agence régionale de la santé de la Pays de la Loire, car le pic n’est pas atteint. “”Il y a actuellement une baisse des cas et des hospitalisations chez les plus de 65 ans, mais une forte augmentation des cas chez les enfants, Cela suggère qu’il peut y avoir un effet de rebond sur ceux de plus de 65 ans, ceux qui mobilisent les lits dans les hôpitaux.

Une grippe plus virulente

Il n’y a donc aucune perspective à ce jour d’amélioration, le pic n’est pas atteint où la mesure de l’extension de la vaccination jusqu’à la fin de février. ” En plus du nombre de cas élevés, la grippe est également plus grave en raison de plusieurs souches actives. Elle est “Plus virulent, et cela est expliqué même si ces explications ne sont pas encore stabilisées. On pense que c’est l’effet de trois souches qui circulent en même temps. Il est assez rare par rapport à l’histoire des épidémies précédentes.

En général, nous avions une souche sur deux circulant, et il y en a trois. Cela peut expliquer en partie la virulence et surtout le fait que vous pouvez prendre une grippe puis une seconde (…) La circulation concomitante de trois souches, indépendante les unes des autres, signifie que nous ne sommes pas nécessairement à l’abri des trois, et que nous avons une grippe particulièrement forte avec un grand nombre de cas. “

Dr Thierry Le Guen, conseiller délégué à la stratégie médicale (ARS)
Dr Thierry Le Guen, conseiller délégué à la stratégie médicale (ARS)

Crédit : Dolorès Charles

En , le pic n’est pas encore atteint, vous pouvez toujours être vacciné selon le Dr Thierry Le Guen: il est important, d’autant plus que la grippe tue toujours. Il y a une mortalité excessive cette année, par rapport aux années précédentes.

Le retour des barrières

Pour la gastro-entérite, le pic est cependant atteint et l’ARS observe même une baisse de la contamination, mais dans un cas comme dans l’autre, il y a des réflexes pour ne pas contaminer ceux qui l’entourent, comme rappelé le Dr Le Guen. “”Quand il y avait le Covid, tout le monde avait peur et les gestes de la barrière étaient respectés. Là, Il faut se rappeler qu’il est important de se laver les mains, de mettre un masque et d’éviter les câlins et les contacts fermés. C’est une mesure de base à chaque épidémie d’hiver…

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Vous devez protéger les autres et si vous êtes malade, vous mettez un masque et vous vous lavez les mains avec de l’eau et du savon. Même si nous n’avons pas de gel hydro-alcoolique, d’eau et de savon, cela fonctionne très bien! “

Dr Thierry Le Guen, conseiller délégué à la stratégie médicale (ARS)
Dr Thierry Le Guen, conseiller délégué à la stratégie médicale (ARS)

Agence de santé régionale PDL

Crédit : Dolorès Charles

Dans Loire Atlantique, les urgences sont réglementées la nuit, jusqu’au 24 février. Une décision de l’agence de santé régionale tandis que les services sont en tension en raison d’une augmentation du nombre de passages, lié à l’épidémie de grippe. Cela concerne l’hôpital universitaire de Nantes, mais aussi la confluence à Rezé et les hôpitaux d’Ancenis, Saint-Nazaire et Châteaubriant.

L’effet positif de l’accès aux urgences réglementés

La mesure a fait ses preuves pour le Dr Thierry Le Guen, conseiller délégué à la stratégie médicale. “”Il est toujours tendu en termes d’urgence bien sûr, mais dans l’ensemble, il n’y a eu aucune augmentation significative du nombre de passages pour une quinzaine. L’accès aux urgences réglementés est positif, cela permet aux gens d’alternatives à leurs besoins de santé, qui ne sont pas nécessairement des urgences. C’est quelque chose de positif. Il n’y a eu aucun événement mis à jour, un problème particulier sur cet accès réglementé qui était très bien coincé. “

Dr Thierry Le Guen, conseiller délégué à la stratégie médicale (ARS)
Dr Thierry Le Guen, conseiller délégué à la stratégie médicale (ARS)

Pour rappel, entre 20 h et 8 h, à l’exclusion d’urgence vitale, tout patient qui n’a pas été envoyé par un médecin doit d’abord appeler 15 avant d’aller aux urgences de Loire-Atlantique.

 
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