« Tout est sous contrôle »
« L’infirmière nous a prévenus directement. Quatre élèves sont concernés : deux sont en fin de traitement et les deux autres sont à la maison, en isolement », confirme Kevin Minart, directeur adjoint du lycée depuis septembre.
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Il veut être rassurant. « Tout est sous contrôle. Nous avons agi rapidement. » Durant les prochains jours, l’établissement sera particulièrement attentif aux potentielles signalisations de nouveaux cas. « Avec notre email, il est possible que d’autres personnes se manifestent. »
“Pas d’alerte générale”, du côté du rectorat. « Il n’y a que des situations isolées qui surviennent de temps en temps », relativise aussi Yolande de Souza, au centre de communication.
Une maladie très contagieuse
La gale est une maladie cutanée contagieuse provoquée par la présence d’un parasite dans l’épiderme. Il s’attrape par contact physique direct et prolongé, ou plus rarement, par les vêtements et la literie.
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Elle se manifeste sous forme d’éruptions cutanées. Contrairement à la croyance populaire, la gale n’est pas liée au manque d’hygiène d’une personne. Pour se soigner, deux options : prendre un médicament, prescrit par votre médecin, à répéter une fois à 8 ou 15 jours d’intervalle après la première dose. Ou encore, l’application d’une crème spéciale, à répéter sept jours plus tard. Les personnes en contact prolongé avec le patient doivent également suivre le traitement. La literie, le linge et les vêtements doivent également être nettoyés. Si ce protocole est bien suivi, « les étudiants peuvent revenir après trois jours de traitement », précise Kevin Minart.
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