Pourquoi tout n’est pas réglé

Pourquoi tout n’est pas réglé
Pourquoi tout n’est pas réglé

l’essentiel
L’Association Cantitica Sacra et les autorités catholiques ont conclu un accord sur l’utilisation de l’orgue Rocamadour. La médiation de la préfecture du lot a joué un rôle. Mais tout n’est pas fini, loin de là.

C’est une première étape, mais il reste encore un long chemin à parcourir: grâce à la médiation du préfet de Lot Claire Raulin, le sanctuaire de Rocamadour avec le diocèse et la Cantica Sacra Association a conclu un accord le 15 janvier.

Avant l’annonce du programme

Il concerne l’utilisation de l’orgue de la basilique Saint-Sauver et la fourniture de la basilique et d’autres églises dans le lot pour les concerts de l’association. Il était temps: le 17 janvier, Caritica Sacra devait dévoiler le programme pour le festival Rocamadour 2025 qu’il organise. Cependant, l’accord précédent pour occuper les locaux s’est terminé le 31 décembre 2024. Et au fil des ans, les relations s’étaient tendues entre l’association et le sanctuaire. «Le conflit pourrait empêcher l’association d’accéder à l’orgue», explique Stéphan Perreau, son président. À un moment donné, il a même été question que le festival 2025 ne se tiendrait pas dans le sanctuaire.

Jean-Jacques Brot, conseiller du recteur du sanctuaire, souligne néanmoins le désir de l’évêque d’obtenir un accord avant le 17 janvier: «Monsignor Camiade voulait donner la visibilité à la cantica Sacra qui est une entreprise culturelle qui a des employés». Donc, dans un esprit d’harmonie et d’équité, nous avons signé “, explique Stéphan Perreau, d’autant plus que l’association craignait de ne même pas pouvoir accéder aux autres églises du lot.

La licence expire le 25 février

En bref, l’accord détermine qui peut utiliser l’orgue et dans quel contexte: religieux, culturel, éducatif. Ce qui se réjouit du président de la cantica Sacra: l’orgue était peu utilisé et ces instruments doivent «être joués» pour bien fonctionner. Si le préfet, dans un communiqué de presse, «remercie les parties pour leur esprit constructif et les solutions trouvées» afin de renforcer «l’influence de Rocamadour et de son territoire», ces «parties» la remercient également pour son implication. Donc, le chapitre est fermé?

-

Pas sûr. «C’est une convention qui doit être vécue. Nous devons approfondir la discussion sur la distribution des charges », explique Jean-Jacques Brot. Ensuite, il ne dure qu’un an, renouvelable par accord tacite. La cantica Sacra aurait aimé un accord de cinq ans pour correspondre à la durée des licences entrepreneurs de divertissement. Et nous arrivons à une autre difficulté. La licence accordée à l’association expire le 25 février. Sans elle, il serait impossible pour chaque entité de programmer plus de six concerts dans la basilique. Qu’est-ce qui menace la programmation du festival? Non, rassure le président. Au pire, «nous allons sans aucun doute réduire les moments d’orgue. Pas sur des concerts appartenant à l’État ».

«Nous possédons l’orgue»

Le prochain projet de médiation se concentrera sur cette licence. Quelqu’un sera-t-il un candidat? Cantica Sacra? Personne ne parle. Dans tous les cas, la demande sera étudiée et validée par les services de l’État. Pour Jean-Jacques Brot, «cela ne sera résolu que lorsque la municipalité de Rocamadour participerait aux discussions».

Il reste un dernier problème crucial: la propriété de l’orgue. La cantica Sacra a collecté des dons pour le financer, paie son entretien, etc. «Nous possédons l’orgue au sens juridique», assure le président. Un collectif amadourien ne partage pas cette opinion. «Nous ne faisons pas de la propriété une priorité absolue», explique Jean-Jacques Brot, se référant au collectif. «Personne ne veut aller en procès», soupire Stéphan Perreau, «parce que fondamentalement, nous faisons que la musique et la musique adoucissent la morale.»

Lisez également:
Organ: une situation qui débloque

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

-

PREV RC Villeneuve sera satisfait du tirage au sort contre Lormont
NEXT Rozner inscrit ses premiers points – Fédération Française de Golf