“Nous souhaitons entretenir les meilleures relations avec l’Algérie (…) mais ce n’est pas le cas aujourd’hui”, a regretté dimanche Jean-Noël Barrot, le chef de la diplomatie française.
Publié le 01/05/2025 15:22
Mis à jour le 01/05/2025 15:55
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Jean-Noël Barrot has “des doutes” sur la volonté d’Alger de respecter la feuille de route concernant les relations bilatérales entre la France et l’Algérie. “En 2022 (…) on a écrit une feuille de route (…), on veut faire ça [qu’elle] peut être suivi. (…) Mais on observe des postures, des décisions de la part des autorités algériennes qui permettent de douter de l’intention des Algériens de s’en tenir à cette feuille de route. Parce que pour tenir la feuille de route, il faut être deux »a rappelé le ministre des Affaires étrangères, sur RTL, dimanche 5 janvier.
Le chef de la diplomatie française a déclaré “comme le président de la République, très préoccupé par le rejet de la demande de libération adressée par Boualem Sansal et ses avocats.” Critique du pouvoir algérien, l’écrivain de 75 ans, né d’un père d’origine marocaine et d’une mère algérienne, est incarcéré depuis la mi-novembre pour atteinte à la sûreté de l’État et est dans une unité de soins depuis la mi-décembre.
“Nous voulons entretenir les meilleures relations avec l’Algérie (…) mais ce n’est pas le cas aujourd’hui”, a regretté le ministre. Alger a retiré son ambassadeur de Paris fin juillet alors qu’Emmanuel Macron avait fortement soutenu les propositions marocaines concernant le Sahara occidental, avant de se rendre à Rabat fin octobre.