Il devait fêter ses 90 ans à la fin du mois. Le romancier britannique David Lodge est décédé ce mercredi 1er janvier, a annoncé son éditeur, Vintage (Pinguin Random House). L’auteur a touché à tous les genres littéraires.
Le roman, bien sûr, avec le succès de sa trilogie sur le monde universitaire, décrit avec une grande ironie : Changement de décor (1975), Un tout petit monde (1984) et Jeu de société (1988). Un monde qu’il connaît par cœur, puisqu’il devient maître de conférences en littérature anglaise à l’Université de Birmingham à partir de 1960, tout en publiant son premier roman, Les cinéphiles.
Un écrivain marqué par la Seconde Guerre mondiale
Il restera professeur dans ce prestigieux établissement jusqu’à la fin de sa carrière. Il a également écrit de nombreux essais sur la théorie de la littérature, notamment L’art de la fictionpublié en 1992.
De tels profils n’existent plus aujourd’hui. David Lodge est issu d’un milieu modeste et a grandi dans une banlieue du sud de Londres. Il est né le 28 janvier 1935 d’un père musicien et d’une mère secrétaire, tous deux catholiques. Il s’éloigne ensuite de la religion, sujet éminemment présent dans ses livres.
Studieux, il est diplômé de l’University College London. Mais ce sont plusieurs séjours aux Etats-Unis qui le perfectionnent. En tout cas, il se dit marqué par la Seconde Guerre mondiale et les bombardements. Avec son propre humour, il a toujours affirmé que ce moment était « tout à fait favorable » pour la construction de sa carrière d’écrivain anglais.
Ou encore, selon le titre du premier volume de ses mémoires, il est « né au bon moment » (C’est un bon moment pour naître). Le troisième et dernier volume de son autobiographie, Réussir, plus ou moinsa été publié en France en 2023.
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