un plaidoyer pour se sentir en sécurité dans le quartier

un plaidoyer pour se sentir en sécurité dans le quartier
un plaidoyer pour se sentir en sécurité dans le quartier

Quelques dizaines de personnes se sont rassemblées pour soutenir les victimes présumées des agressions sexuelles qui auraient eu lieu dans la rue de Limoilou. L’objectif est également de retrouver un sentiment de sécurité dans le quartier.

C’est une réponse pour ne pas se laisser aller à la peur et la transcender grâce à la communautéraconte l’une des organisatrices, Madeleine Cloutier.

Les organisateurs ont invité les gens à porter des gants de vaisselle en référence au personnage d’Huguette Delisle dans la série québécoise C’est comme ça que je t’aime. Pour nous, Huguette est un peu un symbole d’insoumission. C’est un personnage qui a décidé de ne plus se laisser marcher sur les orteils.explique Madeleine Cloutier.

Madeleine Cloutier et Élise Rousseau ont pris l’initiative d’organiser le rassemblement.

Photo : - / Louis-Philippe Arsenault

Les participants ont suivi un court cours d’autodéfense avant de parcourir les rues du quartier. Ce sont des conseils de base pour pouvoir nous détendre si nous sommes attaqués en pleine rue et pour instaurer la confiance entre nous.souligne l’autre organisatrice Élise Rousseau.

Le rassemblement a eu lieu mardi après-midi devant l’École de cirque, le secteur où certaines femmes auraient été agressées selon des témoignages anonymes publiés dans un groupe Facebook de résidents du quartier Limoilou.

Enquête en cours

Le Service de police de Québec est conscient de la situation. Il a reçu au moins une plainte concernant un événement de ce type, mais il ne souhaite pas préciser le nombre de plaintes reçues afin de ne pas nuire à l’enquête en cours.

La porte-parole du SPVQ, Laurence Godbout, encourage les autres victimes possibles à porter plainte. Toutes les plaintes seront analysées, nous les prenons au sérieuxmaintient-elle.

Elle est l’une des administratrices du groupe Facebook Limoilou : notre quartier, le meilleur de tous ! qui a reçu les témoignages et les a publiés de manière à préserver l’anonymat des victimes possibles. Dans ces publications, des femmes racontent s’être fait saisir les parties intimes ou les fesses alors qu’elles marchaient dans la rue.

Avec les informations de Louis-Philippe Arsenault

Canada

 
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