Le juge a écrit dans son ordonnance de 18 pages qu’il « semble approprié d’indiquer que le tribunal ne serait pas enclin à imposer une peine d’emprisonnement » même si une telle « peine est encourue dans le prononcé de la peine ».
Le 30 mai, Donald Trump, 45e président américain, a été le premier ancien locataire de la Maison Blanche à être condamné pénalement dans l’histoire du pays.
Le jury du tribunal de Manhattan, dépendant de la justice locale de l’État de New York, l’avait déclaré coupable de 34 chefs de paiements cachés à une star du porno, Stormy Daniels, effectués juste avant l’élection présidentielle de 2016, qu’il avait remportée.
Procès Trump : « Mettez-le en prison », déclare Stormy Daniels
Selon la justice, cette femme, de son vrai nom Stephanie Clifford, cachait une brève relation sexuelle en 2006 alors que Donald Trump était marié à Melania. L’intéressé nie toute relation sexuelle avec Stormy Daniels.
Après des mois d’appel et l’élection remportée le 5 novembre, le camp Trump n’est pas parvenu à annuler ce verdict historique sur le fondement de l’immunité présidentielle prolongée le 1er juillet par une décision de la Cour suprême des Etats-Unis.
Sous une énorme pression politique, le juge Merchan avait reporté le prononcé de la peine à plusieurs reprises depuis le 30 mai, notamment depuis la victoire présidentielle.
Une « attaque » contre l’immunité présidentielle
Un porte-parole de Donald Trump a dénoncé vendredi une « violation » de l’immunité présidentielle après que le futur président américain a été convoqué le 10 janvier pour entendre sa sentence dans l’affaire des paiements cachés à la star du porno Stormy Daniels.
Cette décision “est une attaque directe contre la décision de la Cour suprême concernant l’immunité présidentielle”, a déclaré le porte-parole Steven Cheung dans un communiqué transmis à l’AFP, faisant référence à la décision de la Haute Cour américaine qui a reconnu en juillet une très large présomption d’immunité pour le président. des États-Unis.