Après la chute du gouvernement de Bachar al-Assad, les rebelles ont pris le pouvoir et ont cherché à établir des relations avec d’autres pays. La France s’est exprimée sur la situation dans le pays à travers Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, tous deux en déplacement ce mardi 31 décembre au Liban.
L’armée française a mené dimanche 29 décembre des frappes ciblées contre des sites du groupe État islamique (EI) en Syrie, a déclaré mardi 31 décembre le ministre des Armées, Sébastien Lecornu.
“Dimanche, des moyens aériens français ont mené des frappes ciblées contre des sites de Daesh (Etat islamique) sur le sol syrien”, a déclaré Sébastien Lecornu sur le réseau social X. Le ministre a également diffusé une vidéo montrant des frappes menées contre deux cibles distinctes.
Nos armées restent engagées dans la lutte contre le terrorisme au Levant.
Ils ont contribué à la coalition internationale « Opération Inherent Resolve » (OIR), depuis 2014 en Irak et 2015 en Syrie.
Dimanche, les moyens aériens français ont mené des frappes ciblées contre… pic.twitter.com/uwzOmcJDce
— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) https://twitter.com/SebLecornu/status/1873988975930548616?ref_src=twsrc%5Etfw
Ces frappes, a-t-il précisé, ont été menées dans le cadre de l’opération Inherent Resolve (OIR), une opération militaire menée dans le cadre de la coalition internationale en Irak et en Syrie.
Au total, sept bombes ont été larguées sur deux cibles, a rapporté BFMTV citant le ministère des Armées. Les ministres des Armées et des Affaires étrangères, Sébastien Lecornu et Jean-Noël Barrot, se rendent mardi au Liban afin, notamment, de célébrer le Nouvel An avec les soldats français de la force des Nations Unies (FINUL) à Deir Camp de Kifa, au sud du pays.
« Pour que les Syriens puissent prendre leur destin en main »
La France espère en Syrie « une transition politique qui intègre toutes les communautés dans leur diversité », a déclaré le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot mardi à l’AFPTV, lors d’un déplacement au Liban.
« Notre principale attente est que les Syriens puissent prendre en main leur propre destin »a précisé M. Barrot. “Pour cela, il faut une transition politique en Syrie, après la chute du régime criminel de Bachar al-Assad, qui intègre toutes les communautés syriennes, dans leur diversité, qui garantisse le respect des droits les plus fondamentaux, des libertés fondamentales.”
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