Par
Julien Damboise
Publié le
19 décembre 2024 à 18h27
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Tout a commencé le dimanche 15 décembre 2024 vers 17h30, lorsqu’une patrouille de police a repéré deux individus au comportement suspect dans le quartier de la gare SNCF Part-Dieu, dans le 3ème arrondissement de Lyon.
La police a procédé à un contrôle, et a ainsi réussi à découvrir le butin des vols de la caravane, dont un gilet pare-balles et des menottes.
Le duo a été interpellé, placé en garde à vue puis condamné par la justice.
Comportement louche
Les deux hommes repérés par des policiers en patrouille à la zone animée de la gare Part-Dieu ont été aperçus se cachant derrière un poteau pour regarder, sans s’inquiéter, ce qu’il y avait dans une sacoche d’ordinateur.
Le duo s’est ensuite précipité dans la station de métro de la ligne B. La police a rapidement décidé d’agir en lançant une contrôle directement sur le quai.
Les découvertes se sont alors succédées.
Armes et objets volés
Dans le sac où était présent un ordinateur, il y avait aussi une grosse cartouche de gaz lacrymogène. L’un des individus était également en possession d’un couteau à cran d’arrêt, et des preuves accablantes ont été retrouvées dans son sac de sport.
À côté d’un téléphone portable se trouvaient un gilet pare-balles et une paire de menottes utilisés par la police nationale.
De quoi interpeller les deux suspects et les placer en garde à vue.
Un policier victime d’un vol de caravane
Pour retrouver les victimes de ces vols, les enquêteurs n’ont eu qu’à fouiller les sacs des suspects puisque des « éléments d’identification » étaient présents.
Parallèlement, le commissariat de Roanne (Loire) a été contacté, car deux plaintes pour vols dans les voitures qui pourrait correspondre avait été enregistré. Des faits qui dataient de la nuit du 14 au 15 décembre 2024, quelques heures avant l’interpellation à la Part-Dieu.
Un plaignant l’avait vue fenêtre brisée par un couvercle de regardtout comme un policier qui a vu disparaître des biens professionnels. Les victimes ont fini par se rendre à Lyon pour récupérer leurs affaires.
Condamnations
Les deux accusés, sans domicile fixe, âgés de 20 et 21 ansont été interrogés par la police. Déjà connus de la justice, ils ont partiellement reconnu les faits.
Présentés en comparution immédiate ce mercredi 18 décembre, les deux hommes étaient condamné à huit mois de prisonavec révocation partielle d’une précédente suspension probatoire pour le plus jeune, et révocation d’une précédente suspension simple pour le second.
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