Cette dure affaire de trafic de drogue a finalement été “la montagne qui donne naissance à une souris”, résumé, dans l’après-midi du jeudi 19 décembre 2024 devant le tribunal correctionnel de Niort, Me Brigitte Barthélemy, conseil de l’un des deux prévenus.
D’autant que l’affaire remonte à l’automne 2016, au moment de la dénonciation sous .
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Il s’agit, en grammes, de la quantité de cocaïne retrouvée dans la Peugeot conduite par le principal suspect et à son domicile à Niort.
Contrôlé treize mois plus tard sans permis au volant d’une Peugeot non assurée, suspect n°1. 1, un père aujourd’hui âgé de 33 ans, a été retrouvé en possession d’un ballon de la taille d’un ” pamplemousse “ : cocaïne, 700 g dans ce cas. Dix-neuf autres grammes ont été retrouvés lors de la perquisition à son domicile. Au milieu de dix-neuf paires de chaussures de créateurs, une montre italienne, une arme de catégorie C et diverses munitions. La revente de la drogue devait lui permettre de « payeur » ses dettes.
Au domicile du deuxième suspect, le client de Me Brigitte Barthélemy, pas de drogue. Mais 7 660 € en cash, issus de la vente d’un SUV, promet l’avocat, et toujours une pléthore de chaussures. Une quarantaine de paires. De la « produits de luxe » aux yeux du procureur.
« À chacun sa dépendance »
« Mon client ne consomme pas de stupéfiants, répond-il « À chacun son addiction » ! “, rétorque son conseil. Vu comme “un intermédiaire” et sans emploi à l’époque, ce Coulonnais aujourd’hui âgé de 41 ans avoue n’avoir pas été très prudent lors de l’achat de billets d’avion pour la Guyane, sa région d’origine et en même - plaque tournante du trafic de cocaïne. Surtout à deux « mules » arrêtés avec ingération d’ovules de drogue : 678 g pour l’un, un peu plus de 700 g pour l’autre.
Reconnu coupable mais ” faire le ménage “ Depuis, ces deux pères ont été condamnés respectivement à cinq et huit mois de prison : des durées qui couvrent leur détention provisoire. Quoi, maintenant, « se projeter vers l’avenir », dit M.e Luc-Moussa Bassolé, qui avait demandé “une phrase indolore” pour son client de trente ans.