Une vingtaine de personnels enseignants et éducatifs du lycée Brizeux, à Quimper, ont débrayé mardi 17 décembre, de 13h30 à 14h30, à l’appel des déléguées syndicales Sud éducation 29 et CGT Educ’action 29. Ils entendaient protester contre « la situation catastrophique à l’infirmerie ».
« Depuis la rentrée scolaire de septembre, il manque 28 heures d’infirmière chaque semaine, au point que le service doit être fermé tous les après-midi », indique un représentant de Sud éducation 29 dans un communiqué. . « Chaque année, de plus en plus d’étudiants ont besoin d’un soutien individuel ; le dévouement quotidien du personnel existant ne peut suffire à répondre aux besoins. Alors que la vocation du service public est de servir l’intérêt général, le travail d’accueil et de prévention n’est plus possible. Les personnels en action réclament immédiatement des soins infirmiers à - plein dans l’établissement au nom du devoir d’assistance aux personnes en danger du service public de l’Éducation nationale », poursuit-il.
Une nouvelle organisation pour « privilégier les - d’écoute longs »
Contacté ce mercredi 18 décembre, le rectorat de l’académie de Rennes (35), a apporté les précisions suivantes. « Deux infirmières font fonctionner l’infirmerie du lycée Auguste-Brizeux à Quimper, toutes deux à - partiel, une à 80 % et une à 50 %, soit 1,3 ETP (équivalent - plein). Cette organisation permet une présence quotidienne dans l’établissement.
Selon le rectorat, l’infirmerie est ouverte toute la journée, avec opération sur rendez-vous l’après-midi. « Cette expérimentation a été mise en place, en lien avec des infirmiers, afin de privilégier les - d’écoute longs dans le cadre de la prévention de la souffrance psychologique chez les étudiants. Ce sont des - d’écoute dédiés, proposés aux lycéens qui en ressentent le besoin. L’infirmerie n’est donc pas fermée l’après-midi et les infirmières sont toujours disponibles. Ils interviennent immédiatement au sein de l’établissement si nécessaire », souligne-t-on enfin.