En grande difficulté, le groupe Volkswagen vient de confirmer la fermeture définitive de l’usine bruxelloise le 28 février. Cette dernière accueille notamment la production de l’Audi Q8 e-tron, qui devrait également s’arrêter faute de ventes suffisantes.
Le secteur automobile traverse depuis plusieurs années une crise sans précédent. Si ça avait commencé avec la pandémie de Covid-19Cette tendance se poursuit aujourd’hui en raison de la baisse de la demande, notamment pour les voitures électriques. Mais ces derniers ne sont pas les seuls responsables de cette situation catastrophique.
Une décision à contrecœur
En effet, de nombreuses erreurs stratégiques ont contribué à cette crise mondiale, sans compter la concurrence de plus en plus forte des constructeurs chinois, qui arrivent massivement en Europe. Et globalement, toutes les marques européennes sont aujourd’hui en grande difficulté, même si elles ne sont pas toutes logées à la même enseigne. Volkswagen, par exemple, est l’un des pays les plus durement touchés. L’entreprise allemande n’est pas en mesure de vendre ses voitures électriques, comme le montrent les données du 3ème trimestre.
Et cela dure depuis quelques - déjà, ce qui l’a amené à mettre en œuvre un vaste plan d’économies. Cela n’a pas suffi au groupe de Wolfsburg, qui a récemment annoncé une mesure encore plus drastique : la fermeture de trois usines. Audi, une des marques du groupe, vient d’annoncer qu’une autre usine fermera définitivement ses portes le 28 février. ET du site de production de Bruxellesqui accueille notamment la production de l’Audi Q8 e-tron.
Toutefois, ce dernier, que nous avons pu essayer un peu plus tôt, a peu de chances de se vendre. Et d’ailleurs l’idée de fermer cette usine belge avait déjà été mise sur la table cet été. Elle aura donc lieu dès le début de l’année prochaine, comme le confirme l’agence de presse britannique. Reuters. Citations Peter D’hoore, porte-parole de la marque aux anneaux. Ce dernier l’explique‘pas d’alternative à cette mesure La dernière chance a été trouvée par le groupe.
De votre côté, Gerd Walker, membre du conseil d’administration d’Audi AG et le directeur de production indique que « la décision de fermer l’usine de Bruxelles a été douloureuse. Personnellement, c’est la décision la plus difficile que j’ai eu à prendre dans ma carrière professionnelle. « . Pour l’instant, le nombre de salariés concernés par cette mesureet dont la plupart risquent d’être licenciés n’a pas été communiquée aux anneaux par le constructeur. Mais cette décision risque d’être difficile à approuver…
Réduction des coûts
Si des rumeurs avaient circulé sur un potentiel rachat du site par le constructeur chinois Nio, ce dernier les a finalement démenties. L’usine, qui ne fabrique qu’un seul modèle, fermera donc ses portes, sauf événement exceptionnel. Mais qu’en est-il des autres usines Volkswagen qui sont également menacées ? Eh bien, cela ne veut pas dire qu’ils pourraient à la fin tu restes ouvertcomme l’a demandé le conseil d’administration du groupe allemand. Une décision qui pourrait apaiser les tensions entre salariés.
Ce dernier s’était récemment prononcé sur ces fermetures, les définissant comme « d’une déclaration de guerre au personnel de l’usine. Mais cette mesure semblait nécessaire, compte tenu de la baisse drastique de la demande, qui représente environ 500 000 voitures par antoutes les marques du groupe confondues. Ce qui correspond exactement à la capacité de production de deux sites d’assemblage. Mais si ces derniers pouvaient être sauvés, les choses ne seraient pas roses non plus pour les salariés, bien au contraire.
En septembre dernier, Volkswagen a notamment annoncé qu’elle mettrait fin à son accord de garantie de l’emploi, en vigueur depuis plus de 30 ans. En outre, le groupe réduira les “coûts indirects du personnel”, tels que les primes de Noël et les congés, ainsi que les subventions pour les dépenses ferroviaires et les réductions sur les voitures achetées par les salariés. Plus que 900 millions d’euros ils auraient déjà été mis de côté pour mettre en œuvre ce plan draconien.