PORTRAIT DE MISS – A l’approche de l’élection de Miss France 2025, qui aura lieu au Futuroscope de Poitiers le 14 décembre, Assia Roosz-Tomenti, Miss Lorraine 2024, a répondu aux questions de Paris Match. Découvrons-en plus ensemble !
Elue le 12 octobre à Amnéville en Moselle, Assia Roosz-Tomenti a 25 ans et porte l’écharpe de Miss Lorraine 2024. Elle se prépare aujourd’hui à l’élection de Miss France 2025 qui se tiendra le 14 décembre au Futuroscope, à Poitiers.
En dire quelques mots ?
Je suis née à Nancy en 1999 et quand j’avais 3 ans ma famille a déménagé en Île-de-France. Il y a quelques années, je suis revenu en Lorraine.
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Que faisiez-vous avant de participer au concours ?
Avant de participer au concours, j’étais déjà dans la vie active, je travaillais. D’une part en tant qu’agent immobilier au Luxembourg mais également en tant que gestionnaire de ma structure de services à la personne.
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Une histoire personnelle forte à nous raconter ?
Ayant pris la décision de quitter la région parisienne où j’ai grandi pour me lancer dans l’aventure dans ma terre natale qu’est la Lorraine.
Quand et pourquoi avez-vous décidé de vous porter candidat aux élections régionales ?
J’ai décidé de m’inscrire aux régionales en février 2024. J’ai réussi le casting et j’ai été sélectionnée pour la suite. J’ai d’abord remporté l’écharpe de 1ère dauphine du département (Meurthe-et-Moselle), ce qui m’a permis de me qualifier pour la prochaine étape qui est l’élection de Miss Lorraine. C’était ma première tentative.
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Aviez-vous des doutes avant de vous lancer ?
J’ai pris cette aventure comme une expérience, je n’avais aucun doute. En revanche, j’ai pris le - de réfléchir à savoir si cette aventure pouvait me convenir, si je pourrais remplir mon rôle de Miss Lorraine et potentiellement Miss France.
Est-ce que tout le monde autour de vous vous soutient ?
J’ai pu observer une grande mobilisation de la part de mes proches, mais aussi des personnes rencontrées lors d’échanges dans mon quotidien. Ils n’ont jamais douté de moi. Je les remercie, car ce soutien me donne une force qu’ils ne peuvent imaginer.
Que répondez-vous à ceux qui jugent la concurrence dépassée, voire misogyne ?
Le concours Miss France n’est pas démodé, les chiffres et l’attractivité qu’il suscite dans la presse en témoignent. Les femmes sont mises à l’honneur et sublimées pour briller. Ce concours met en valeur les femmes, il permet de mettre en avant de belles valeurs et de défendre des causes qui résultent d’un parcours de vie qui nous est propre. Quoi de plus beau ?
Que pensez-vous de l’évolution du concours Miss France ?
L’ouverture du concours m’a permis de m’inscrire. En fait, je voulais me présenter à l’occasion de mon 25e anniversaire ; il y a quelques années, cela m’aurait été impossible. Je pense qu’il faut changer les choses avec le -, notamment Miss France, ne pas l’avoir fait aurait représenté un risque pour l’avenir de la compétition.
Quelle cause particulière souhaitez-vous défendre ?
Je veux plaider en faveur des maladies mentales invisibles telles que la dépression.
Comment gérez-vous la soudaine notoriété qui pourrait s’abattre sur vous le 14 décembre ?
Le comité Miss Lorraine me prépare mentalement. Le recueil de témoignages d’anciennes Miss Lorraine qui ont participé me permet de comprendre cette soudaine notoriété. Il faut dire aussi que les étapes que j’ai traversées m’ont mis dans le bain. Passer du casting aux départementales puis aux régionales et maintenant au national, c’est une excellente préparation.
Je ne lâche les blagues qu’avec mes proches
Assia Roosz-Tomenti, Miss Lorraine 2024
Voir Eve Gilles faire face à du harcèlement sur les réseaux sociaux vous inquiète-t-il ?
On s’est moqué de ma taille toute ma vie (1,86 m NDLR). Ces événements m’ont endurci, je suis désormais armé et prêt à faire face à d’éventuels harcèlements. Ève Gilles a été remarquable dans sa gestion de la haine envers elle. Elle a su ne rien laisser transparaître durant son aventure, la vivre pour elle-même et surtout elle n’a pas abandonné.
Un souvenir d’enfance fortement lié à Miss France ?
Je me souviens avoir regardé Miss France avec ma famille, admirant l’élégance et l’éloquence de ces femmes courageuses qui osaient fouler la scène de Miss France.
Quelle Miss France vous a marqué et pourquoi ?
Diane Leyre en raison de sa personnalité extravertie et extravertie, ainsi que de sa carrière après Miss France.
Un mentor ou quelqu’un qui vous a influencé tout au long de votre vie ?
Ma mère est mon mentor, elle fait preuve d’une force incroyable au quotidien, nous avons affronté beaucoup de difficultés, je ne l’ai jamais vue faiblir. Elle est remarquable et incroyable.
Le trait de votre caractère que vous aimez mettre en valeur ?
Je ne mets pas volontairement ma spontanéité, car elle fait partie de moi. J’aime ce trait, ce personnage, parce qu’il est authentique.
Un talent caché ?
Mon humour est un talent caché, car je ne me déchaîne que lorsqu’il s’agit de plaisanteries avec mes proches.
Un livre ?
« Les Quatre Accords Toltèques », ce livre m’a permis d’apprendre et d’avancer dans mon développement personnel. Je trouve cela enrichissant.
Une chanson ?
«LA FAME» de The Weeknd et Rosalia.
Un film ou une série ?
J’aime la série « Suits », Mike, le personnage principal, est audacieux et réussi dans sa carrière.
Votre passe-- préféré ?
Profitez de mes proches, rien n’est plus beau que les liens que l’on construit avec les personnes que l’on aime.
Un plaisir coupable ?
Financier de chèvre au miel, j’ai une passion pour les mélanges sucrés-salés.
Un objet fétiche ?
Mon ordinateur portable me permet de travailler n’importe où.
Êtes-vous prêt à prendre courage ?
Oui.
Votre fierté régionale ?
Ma fierté régionale est Justine Kamara, notre Miss Lorraine 2016. Sa beauté, son intelligence et son parcours font d’elle une icône et un exemple de réussite pour notre région.