Par
Raphaël Delaveaux
Publié le
3 décembre 2024 à 17h46
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Un projet économique projet d’envergure qui devrait créer entre 3 000 et 5 000 emplois locaux.
Le marché international de Rungis (Val-de-Marne) disposera prochainement d’une annexe dans le Val-d’Oise.
Il s’agit deAgoralimsituée à cheval sur plusieurs communes dont une partie à Gonesse.
Ambition
Agoralim est multi-sites, pas seulement dans le Triangle de Gonesse. Gonesse ne sera pas le chantier le plus fort. Mais, à côté de la cité scolaire internationale d’excellence, nous aurons un vivier d’emplois.
Même si pour lui, « les contours du projet sont encore un peu flous ».
Nous souhaitons installer dans le département un système durable de valorisation des produits alimentaires frais, que ce soit de la production à la transformation, en passant par la distribution. Cela offrira de fortes perspectives de développement économique et social au niveau local.
Le projet s’étendra sur 60 hectares de terres dédiées à la production, vente et le transport de denrées alimentaires nourrituredans quatre villes différentes :
Goussainville, Bonneuil-en-France, Roissy-en-France and Gonesse.
On anticipera l’augmentation future de la demande en produits frais dans cette zone qui connaît un fort dynamisme démographique.
En effet, le Val-d’Oise est le département le plus jeune de France métropolitaine, bien qu’il soit le moins peuplé d’Île-de-France.
Projet territorial
Vendredi 4 octobre, le préfet du Val-d’Oise a signé l’arrêté qualifiant le projet Agoralim à Goussainville dans le cadre d’un projet d’intérêt général (Cochon).
Celui-ci prévoit la création d’une plateforme pour distribution nourriture entre agriculteurs et restaurateurs.
L’ouverture du site de 130 000 m2 de superficie sur 27 hectares est prévu pour 2027.
Ce nouveau lieu de commerce le commerce de gros doit générer 1 500 emplois.
Agoralim est un projet de territoire en réponse à trois enjeux principaux :
Les attentes des consommateurs pour mieux nourriture ;
Sécurité d’approvisionnement manger l’Île-de-France face à une demande croissante ;
Le défi environnemental liés à la logistique.
Ce que nous souhaitons faire avec Agoralim, c’est un projet avec plusieurs sites, qui couvre toute la chaîne, de la production à la distribution en passant par la transformation. Il s’étendra au total sur 60 à 100 hectares dédiés à la production, à la vente et au transport de denrées alimentaires.
Par ailleurs, la Semmaris prévoit également d’accueillir une démonstratrice agricolec’est-à-dire d’un espace deagriculture diversifié d’une centaine d’hectares.
Le développeur a aussi l’idée de développer espace vers la production maraîchère agroécologique.
Mon projet est respectueux de l’environnement. Je suis capable de le démontrer», tente de rassurer Stéphane Layani. « Nous veillerons à artificialiser le moins possible les sols. Notre objectif est que la zone sud du Triangle de Gonesse soit la plus agricole possible.
Cinq thèmes ont émergé de ce processus.
L’agriculture et le secteur agroalimentaire visent à accompagner la « transition vers un agriculture raisonnée et nourrissante et la promotion de produits pour faciliter l’accès de la population à un nourriture local et de qualité », telle est la première priorité.
En second lieu : la logistique locale et durable.
Quelques priorités
Cela devrait permettre de développer les moyens de distribution d’un logistique optimisé, haute performance environnemental.
Troisième axe et le moins important : bien manger qui doit donner accès à un nourriture local, durable et de qualité tout en sensibilisant les citoyens aux liens entre nourriture, santé et environnement.
L’emploi et la formation font évidemment partie des thèmes de travail :
Agoralim a pour objectif de soutenir le développement deemploi localement, notamment dans les secteurs de l’agroalimentaire, de l’agriculture et de la logistique par la création de solutions innovantes formation et la reconversion professionnelle.
Agoralim est un projet complémentaire du Marché de Rungis, tant sur le plan géographique – car il permettra une meilleure répartition des flux – que fonctionnel – grâce au développement de nouvelles activités, notamment agricoles. Il s’agit également de capitaliser sur le potentiel agricole historique du nord francilien tout en anticipant la hausse future de la demande en produits frais dans cette zone qui connaît un fort dynamisme démographique.
Raphaël DELAVEAUX with Julien DUCOURET
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