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“Où va se jouer ma carrière”, les confidences de Vicki Becho à RMC Sport

“Où va se jouer ma carrière”, les confidences de Vicki Becho à RMC Sport
“Où va se jouer ma carrière”, les confidences de Vicki Becho à RMC Sport

Après avoir explosé aux yeux du grand public lors de la saison 2022-2023, la suite a été un peu plus difficile l’an dernier pour Vicki Becho (21 ans), avec moins de - de jeu et de sélections. La Lyonnaise est dans le groupe pour ce dernier rassemblement de l’équipe de . Elle se confie sur la direction qu’elle souhaite donner à sa carrière, lucide sur les efforts qu’elle doit fournir pour retrouver son meilleur niveau.

Vicki, comment décririez-vous cette période avec moins de - de jeu et une place à reconquérir en équipe de France ?

C’est là que va se jouer ma carrière. Comment vais-je réagir à cela ? Il y a deux manières de réagir : soit on abandonne et on s’enfonce, soit on relève la tête et on continue d’avancer. Ce n’est jamais facile, il faut garder la tête haute, continuer, essayer. Comme l’entraîneur Laurent (Bonadei) Je le répète souvent, il faut oser. Il faut donner le meilleur de soi-même pour faire de grandes choses.

Y a-t-il une volonté de décupler les efforts ?

Exactement. Je pense que j’en ai même plus envie que la saison dernière. A l’époque, je revenais de la Coupe du , et j’étais encore euphorique. Cette année, tout s’est encore dégradé. Je me dis : « Vicki, ce n’est pas le moment de baisser la tête. » Je dois travailler encore plus dur si je veux jouer. Nous ne devons pas trouver d’excuses. Si je ne joue pas, je vais travailler. Il est -.

D’autant qu’à Lyon, il faut faire face cette saison à une concurrence accrue au niveau des clubs.

Bien sûr. Quand on veut jouer dans le meilleur club du monde, quand on veut gagner des trophées, il faut s’entourer des meilleurs. Ces filles travaillent toujours plus dur pour être plus efficaces. Chacun donne le meilleur de lui-même, travaille le plus dur possible à l’entraînement et en dehors du terrain. C’est de bon augure pour l’équipe.

Qu’est-ce qui a changé entre la Vicki Becho de 2022 et celle d’aujourd’hui ?

Je pense que je suis un peu plus mature, un peu plus calme. C’est assez étrange parce que les gens me disent souvent « Vicki, on ne retrouve plus la Vicki qu’on avait avant », parce que j’étais peut-être un peu plus fou. Je suis un peu plus calme aujourd’hui, nous n’avons pas perdu la Vicki que nous avions, mais je sais où est ma place et j’essaie de rester un peu calme. Je suis toujours là, je dois avoir confiance en moi. Je suis à une étape de ma carrière où je suis très concentré sur ma personnalité, sur ce que j’ai à faire, sur ma progression.

Vous avez été convoquée directement à ce rassemblement (en octobre, Vicki Becho a remplacé Naomie Feller, NDLR). Quelles sont vos impressions sur la méthode de Laurent Bonadei ?

Je me sens très bien. On est sur la continuité d’Hervé Renard. Je suis d’accord avec son projet de jeu et sa vision des choses à un niveau humain. Quand on veut vivre de grandes choses, ça part de là, de ce qui se passe dans un groupe, de la bonne entente entre chaque fille. Si nous voulons atteindre le sommet, cela commence par là.

Dans la construction de ce projet, le match contre l’Espagne ce mardi représente un - de transition important ?

Bien sûr. En tout cas, les quatre matches amicaux fin 2024 sont très importants pour le sélectionneur. Son groupe se dessine, son plan de jeu, son projet de vie. Nous sommes confrontés à différents styles de jeu. On sait que le coach souhaite mettre en place un style de jeu particulier. C’est important d’affronter ce genre d’équipe pour se positionner, pour savoir où s’améliorer.

Commentaires recueillis par Anthony Rech

 
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