Kate et William et leurs enfants George, Charlotte et Louis étaient les stars du spectacle cette année.Getty/Watson
Malgré l’impression d’unité et les sourires affichés ce mercredi lors de la traditionnelle marche de Noël vers l’église Sainte-Marie-Madeleine, la famille royale semble décidément très dépouillée et souffre de l’absence de certains membres clés.
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Tout semblait si bien réglé. Si « parfait », selon les termes du Courrier quotidienaux anges, ce mercredi. Si méticuleusement calculé pour transmettre un sentiment d’unité et de valeurs familiales. Des tenues assorties (un vert forêt rassurant pour la reine Camilla, la princesse Kate et sa fille Charlotte ; un bleu marine plus conventionnel pour William et les membres masculins de l’équipe) à l’humour et aux mots gentils adressés à la foule de fans rassemblés le long de la promenade.
Comme à son habitude, une princesse Kate radieuse et un prince Louis espiègle étaient au centre de toutes les attentions. Le petit garçon de six ans ne cachait pas sa joie, ses pattes étaient pleines de chocolats et de cadeaux, au point d’avoir du mal à les porter.
Louis, très heureux et les bras occupés, ce jeudi.FilImage
Pourtant, derrière les sourires joyeux et la bonne humeur apparente, difficile d’ignorer les profondes lignes de fracture qui quadrillent la famille royale britannique, frappée par plusieurs crises en 2024.
« La marche des Royals vers la cérémonie de Noël révèle de profonds dysfonctionnements familiaux »
Le chroniqueur royal de Bête quotidienneTom Sykes
La faute, comme toujours, aux absents. De plus en plus nombreux au fil du temps. Si l’on ne manquera pas d’avoir une pensée émouvante pour feu la reine Elizabeth II et le prince Philip, autrefois ciment de cette joyeuse bande royale, il est également impossible d’oublier le prince Harry, son épouse Meghan et leurs enfants, Archie et Lilibet, exilés. aux États-Unis.
Cette année marque une nouvelle fois l’absence du prince Andrew, dont le mois de décembre a été marqué par une nouvelle humiliation et un scandale d’espionnage. Tout comme celui de son ex-femme, Sarah Ferguson, de nouveau bannie alors qu’elle venait d’être réintégrée dans les cercles royaux à Noël dernier.
L’intéressée a donc préféré enregistrer son propre message de fin d’année en compagnie du défunt corgis de la reine, dont elle a hérité en 2022. Selon le TélégrapheFergie elle-même aurait convaincu son ex-mari de s’abstenir de participer au déjeuner familial, par une « habile diplomatie familiale » de dernière minute dont Charles serait « très reconnaissant ».
Sarah et Andrew, qui ont passé les vacances seuls, ont été photographiés quittant leur domicile du domaine de Windsor l’après-midi de Noël.
Dans sa vidéo de fin d’année, Sarah Ferguson a fait le point sur les corgis de la reine Elizabeth. Instagram : Sarah Ferguson
Absent également des festivités la fille aînée du couple, la princesse Eugénie, bien connue du public britannique, qui a préféré passer le 25 décembre avec la famille de son mari, Jack Brooksbank. Sa sœur Béatrice, quant à elle, a fait une apparition surprise lors de la promenade familiale vers l’église. Alors qu’elle avait initialement prévu de passer les vacances de Noël avec son mari en Italie, la princesse, « très enceinte », a préféré rester en Angleterre.
Béatrice entourée de son mari, Edoardo Mapelli Mozzi et de son beau-fils, Christopher.Images PA
L’accent sur la tradition
Pas moins de 45 membres de la famille se sont retrouvés autour de la table à Sandringham le 25 décembre. Une célébration empreinte de tradition, malgré la volonté de Sa Majesté Charles III de « moderniser » son règne.
Selon un protocole en vigueur sous sa défunte mère, la famille royale se réunit pour un copieux petit-déjeuner à 8h30, avant de se rendre à l’église vers 11h.
Pour les autres invités, amis et membres de la famille, chacun est invité à rejoindre le cortège à une heure précise et dans un ordre précis. Comme le rappelle Mailles plus jeunes sont censés arriver les premiers, avant de suivre l’ordre de succession au trône – le roi ouvre la marche, suivi de son héritier.
Charles, Camilla, William et les siens ont ouvert le bal.FilImage
Malgré son âge et son expérience, la sœur de Charles, la princesse Anne, désormais bien avancée, est arrivée assez tôt avec son mari, le vice-amiral Sir Tim Laurence, et leurs enfants, Zara et Peter, accompagnés de leurs familles. Les enfants de la sœur d’Elizabeth II, Margaret, figure bien connue du public notamment grâce à la série La couronneétaient également là.
Dès la fin du service, tout le monde se retrouve pour le déjeuner à 13h15 précises. Le discours du monarque à la nation, à 15 heures, fait office de digestif. Après un après-midi de liberté, la soirée est consacrée aux jeux, notamment aux charades.
Quant à la séance de remise de cadeaux, tradition dans la famille royale britannique, ceux-ci s’échangent à l’heure du thé la veille de Noël, et non le 25 décembre. Les cadeaux sont déposés sur des nappes rouges dans le salon et, en suivant les instructions (toujours respectées ) de son instigateur, le regretté prince Philip, doit être simple et, si possible, humoristique et peu coûteux.
Une coutume qui, pour la petite histoire, mortifia Lady Diana lors de son premier Noël chez les Windsor, en 1981, lorsqu’elle offrit à sa belle-sœur un pull en cachemire… et qu’Anne lui offrit en cadeau un porte-papier toilette.
Autant d’anecdotes qui, aujourd’hui, rappellent que de nombreux membres emblématiques du clan Windsor ne sont plus là – nous laissant avec une famille royale bien dépouillée, sujette à de nombreux dysfonctionnements potentiels. Il n’y a plus d’espoir que 2025 soit plus clémente.