Le suicide d’un conducteur de TGV qui a sauté de son train en marche est à l’origine des importantes perturbations sur la ligne à grande vitesse Sud-Est qui ont touché plusieurs milliers de voyageurs la veille de Noël. Malgré l’absence du conducteur au cockpit, le train s’est arrêté automatiquement grâce à un système de mise en veille automatique avec contrôle d’appui (Vacma). Ces “des procédures automatiques de sécurité ferroviaire ont assuré l’arrêt du train”, a indiqué le parquet de Melun.
” De la [que le conducteur] a abandonné son poste de conduite, les dispositifs d’arrêt automatique du train se sont activés et le train s’est arrêté automatiquement », a indiqué mercredi la SNCF, qui a insisté sur ce point. « terrible drame ».
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Un dispositif «permet de confirmer à tout moment la présence active du conducteur»
“La sécurité des voyageurs du train n’a à aucun moment été menacée, ni celle de la circulation, le centre de gestion du trafic ayant été immédiatement alerté automatiquement”, » a ajouté la SNCF.
Le Vacma « permet de confirmer à tout moment la présence active du conducteur » dans la cabine du conducteur du train. Le conducteur doit appuyer soit sur une pédale avec son pied, soit sur un connecteur avec sa main. Si la pression n’est pas relâchée toutes les 30 secondes, ou si la commande n’est pas réappuyée après 5 secondes, une alarme sonore se déclenche dans le cockpit. Il dispose alors de 3 secondes pour déclencher la commande.
“S’il ne le fait pas, les moteurs du train coupent automatiquement leur effort de traction et le dispositif de freinage automatique d’urgence se déclenche en même temps”, précise l’entreprise. Dans le cas du drame d’hier [mardi 24 décembre : N.D.L.R.]ce dispositif de sécurité a fonctionné comme prévu.