Les auditeurs et les habitués du dimanche dans les bureaux de vote des Deux-Sèvres – .

Les auditeurs et les habitués du dimanche dans les bureaux de vote des Deux-Sèvres – .
Les auditeurs et les habitués du dimanche dans les bureaux de vote des Deux-Sèvres – .

« Bonjour Madame, votre carte d’électeur et votre carte d’identité, s’il vous plaît ! » Annie Lemoine a répété cette phrase d’innombrables fois ce dimanche 30 juin 2024. À 75 ans, elle endossait pour la première fois le rôle d’assesseur à Chauray, où elle réside. « Le Maire, qui est notre voisin, nous a sollicité car c’était compliqué ! »

Dans ses six bureaux de vote, Claude Boisson a besoin d’une soixantaine d’assesseurs. « Mais là, il manquait environ un tiers des habitués, partis en vacances. Nous avons trouvé une vingtaine de résidents assez facilement grâce au bouche à oreille, aux réseaux d’amis… »

Annie Lemoine n’a pas regretté : « Ce n’est pas une corvée. C’est même agréable. » Voici Isabelle Arnaud qui arrive pour prendre la relève. Débutante elle aussi. « Il faut donc avant tout vérifier attentivement les bureaux de vote, car certains ont changé », Annie Lemoine lui explique. Une passation express car les électeurs affluent. « J’avais apporté des livres au cas où, mais maintenant, ça ne me servira plus à grand-chose. C’est mieux de voir des gens. Cela montre que les gens s’intéressent à moi ! »

A Beaulieu-sous-Parthenay, il n’y a qu’un seul bureau de vote pour les 488 électeurs. Ici, les neufs estimateurs sont tous des élus et la maire, Francine Chausseray, assure la présidence non-stop de 8h à 18h
© (Photo NR)

Le conseil mobilisé

Dans les petites communes, tous les élus sont souvent sur le pont. Ce fut le cas à Beaulieu-sous-Parthenay avec neuf assesseurs, tous élus, qui se relayaient. La maire, Francine Chausseray, présidait même l’unique bureau de vote, de 8 heures à 18 heures ! « C’est l’occasion de rencontrer les gens de la ville. » Des échanges amicaux la plupart du temps ; parfois vindicatif : « Pourquoi n’est-il pas tondu tout autour du champ ? “, a demandé un électeur quelque peu électrique. Une exception parmi les électeurs détendus et souriants. « C’est normal pour moi d’être ici en raison de mon rôle d’élu » a confié Pierre Origny, adjoint dans le rôle d’assesseur. « Et c’est sympa, c’est l’occasion de voir des gens. »

 
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