Deux kayakistes sauvés de justesse dans le fleuve Saint-Laurent

Deux kayakistes sauvés de justesse dans le fleuve Saint-Laurent
Deux kayakistes sauvés de justesse dans le fleuve Saint-Laurent

Quelques kayakistes étaient sur la rivière samedi après-midi lorsque les conditions météorologiques se sont rapidement détériorées.

Le beau soleil a cédé la place à un ciel pluvieux, le vent s’est levé et les vagues ont rapidement augmenté près de Saint-Jean-Port-Joli. L’homme a perdu le contrôle de son kayak, a chaviré et est tombé à l’eau.

La femme, toujours à bord de son kayak, a pu appeler les secours vers 14h15.

La garde côtière de Saint-Jean-Port-Joli, les pompiers et la Sûreté du Québec (SQ) sont intervenus pour secourir les kayakistes.

« Il y a plusieurs anses à Saint-Jean-Port-Joli. On y est allés, une anse à la fois, en direction est », explique François Caron, directeur du Service incendie de Saint-Jean-Port-Joli, qui était sur place samedi après-midi.

Début de l’hypothermie

Ils ont repéré les deux personnes en détresse près de l’Anse Saint-Roch. Un bateau a d’abord secouru la femme, restée sur son bateau.

« Ils ont vu le kayak vide de l’autre personne et ont continué leurs recherches en aval de la rivière. Il était encore assez loin, au moins à un mille au large. »

— François Caron, directeur du Service d’incendie de Saint-Jean-Port-Joli

Les deux individus ont été sortis de l’eau alors qu’ils étaient aux premiers stades d’hypothermie. Ils ont été transportés en ambulance à l’hôpital peu avant 16 heures, mais sont désormais sains et saufs.

À peine sauvé

Les deux personnes étaient conscientes et capables de parler lorsqu’elles ont été secourues, mais « il était temps » de les sortir de l’eau, assure François Caron. L’homme avait déjà passé au moins 45 minutes dans l’eau lorsqu’il a été secouru.

Heureusement, les kayakistes portaient leur gilet de sauvetage au moment de la sortie. «Sinon, ça aurait été fini pour au moins une personne», explique le directeur du service des incendies.

« Il y avait quelqu’un qui était tombé à la mer. Le gilet de sauvetage l’a sauvé, c’est sûr. »

— François Caron, directeur du Service incendie de Saint-Jean-Port-Joli

Heureusement, la femme a pu contacter le 911, a poursuivi le pompier. « Ils avaient l’équipement, mais ils étaient sur le fleuve Saint-Laurent, c’est imprévisible. »

Car ce cours d’eau n’est pas facile à naviguer, assure M. Caron. Les conditions peuvent changer rapidement, comme ce fut le cas samedi.

« En kayak sur le fleuve, les vagues peuvent devenir dangereuses assez rapidement. » Il faut être habitué au Saint-Laurent « et en bonne forme » pour s’y aventurer, rappelle François Caron.

 
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