La nuit du 26 novembre a été marquée par des manifestations agricoles qui ont pris une tournure inattendue et regrettable. Les agriculteurs ont, à juste titre, exprimé leur mécontentement face à leur situation économique précaire, situation qui sera sans doute aggravée par les conséquences des accords de libre-échange avec le Mercosur. Organisé par la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA), cet événement avait pour objectif d’attirer l’attention sur les difficultés croissantes du monde agricole. Cependant, ce qui aurait dû être une manifestation pacifique de revendications légitimes a dégénéré en actes de vandalisme. Certains manifestants en ont profité pour saccager les locaux de la fédération du Parti communiste français (PCF) du Tarn-et-Garonne. Les dégâts comprennent des déversements sauvages, des vitres brisées et du matériel volé, autant de dégâts que les communistes du Tarn-et-Garonne ont du mal à comprendre. Dans un communiqué, le PCF 82 rappelle « qu’à travers l’œuvre d’André Chassaigne, ils ont toujours été engagés dans la revalorisation des retraites agricoles et la nécessaire reconnaissance des compagnons d’agriculteurs. Dans le contexte actuel de signature des accords de libre-échange, les députés, sénateurs et militants communistes n’ont cessé de lutter contre ces accords qu’ils jugent meurtriers et d’affirmer leur solidarité avec les difficultés du monde agricole. Ces dégradations, dénuées de consistance politique, semblent être un prétexte pour que certains syndicats se montrent plus durs que d’autres, dans un contexte d’élections professionnelles agricoles. La juste colère des agriculteurs ne peut être exploitée par un syndicat avide de voix. Les communistes du Tarn-et-Garonne renouvellent. leur soutien au monde paysan, en attente de prix rémunérateurs, de justice économique et d’une meilleure qualité de vie.