1 345 ménages québécois toujours sans logement à l’approche du 1er juillet – .

1 345 ménages québécois toujours sans logement à l’approche du 1er juillet – .
1 345 ménages québécois toujours sans logement à l’approche du 1er juillet – .

À la veille du 1est En juillet, au moins 1 345 ménages sont toujours à la recherche d’un logement dans la province, dont 150 à Montréal, selon les données publiées vendredi par le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU).

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Ces chiffres ne prennent en compte que les locataires ayant demandé de l’aide et qui sont activement accompagnés dans leur recherche pour trouver un logement à 1est Le nombre de personnes qui risquent bientôt de se retrouver sans abri pourrait toutefois être beaucoup plus élevé, souligne la porte-parole du FRAPRU, Véronique Laflamme.

Les locataires montréalais qui ne parviennent pas à se trouver un toit et qui doivent quitter leur logement d’ici lundi pourront compter sur le service d’urgence temporaire de l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM). Ils seront relogés gratuitement à l’hôtel et leurs biens seront entreposés dans des locaux fournis par la Ville afin qu’ils puissent continuer à chercher un logement.

Vingt-six ménages montréalais ont été hébergés par l’OMHM vendredi après-midi. Dans la province, 352 ménages sont déjà sans logement et hébergés en service d’urgence, chez des proches ou ailleurs, rapporte la Société d’habitation du Québec (SHQ).

Ces ménages pourraient avoir des difficultés à trouver un nouveau logement. Le coût élevé des loyers et la disponibilité limitée de logements rendent de plus en plus difficile la recherche d’un logement dans la province, s’inquiète Véronique Laflamme.

« Il faut désormais souvent des semaines, voire des mois, pour trouver un nouveau logement », souligne-t-elle.

Les personnes hébergées d’urgence par l’OMHM mettent en moyenne 70 à 75 jours pour trouver un logement, un délai qui s’allonge chaque année depuis 2021.

Les appels à l’aide ont doublé

À Montréal, des citoyens de tous horizons comptent désormais sur les services d’urgence et les organismes communautaires de la Ville pour se loger.

« Il n’y a plus vraiment de portrait type des gens qui demandent de l’aide d’urgence. On voit de plus en plus de gens qui travaillent à temps plein et qui risquent de se retrouver à la rue », a prévenu jeudi le porte-parole du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec, Cédrick Dussault.

Au 28 juin, l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM) avait reçu près de deux fois plus d’appels à l’aide qu’à pareille époque l’an dernier. L’organisation a accompagné 742 ménages dans leur recherche de logement depuis le début de l’année, dont plus de 280 familles avec enfants.

De plus, un nombre croissant de citoyens sont obligés de quitter Montréal pour trouver un logement convenable.

Aucune accalmie en vue

Au cours des dernières années, les organismes qui aident les locataires ont connu une accalmie dans les semaines qui ont suivi le 1est Juillet. L’année dernière, cette accalmie n’a jamais eu lieu, et 2024 pourrait être encore pire.

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« À l’approche du 1est En juillet, tous les regards sont tournés vers les sans-abri, mais l’époque où ce n’était qu’un problème estival est révolue. Il faut maintenant composer avec cette réalité à longueur d’année», a déploré jeudi la chargée de projet au Comité d’habitation du Plateau-Mont-Royal, Roseline Hébert-Morin.

Et malgré toute l’aide offerte, les locataires incapables de trouver un logement se retrouvent à la rue, rappelle Véronique Laflamme.

«Le 1est « Le mois de juillet est un rappel brutal de l’urgence de financer de manière durable le logement social et communautaire », a-t-elle déclaré.

 
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