Plus d’un million d’abonnés sur YouTube
Gaspard G est né à Lille en 1997. En 2014, à l’âge de 16 ans, il s’installe à San Francisco aux Etats-Unis. En 2016, il rejoint HEC Montréal et obtient son diplôme en 2021.
Gaspard G a publié ses premières vidéos à l’âge de 10 ans, et a fait ses débuts sur YouTube à 14 ans. Il compte aujourd’hui 1,13 million d’abonnés sur YouTube, âgés majoritairement de 18 à 34 ans selon les concernés.
En 2021, dans le contexte de la pandémie de Covid, il critique les décisions et le comportement du gouvernement à l’égard des étudiants dans une vidéo publiée sur Instagram. Cela reviendra au Premier ministre, qui s’entretiendra avec lui par téléphone.
En 2024, il fera partie des 30 distingués par le Forbes 30 Under 30 France, qui récompense les personnalités de moins de 30 ans les plus influentes.
Spécialisé dans l’actualité
Ses dernières vidéos traitent de l’élection présidentielle américaine, du parcours du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et des raisons de la crise en Nouvelle-Calédonie, spécialisée sur YouTube sur des sujets d’actualité.
En 2021, il fait une courte apparition dans l’émission politique Backseat, diffusée sur Twich.
Il est le fondateur de l’agence Intello qui met en relation des créateurs de contenus pédagogiques avec des marques afin de leur apporter un accompagnement.
En 2022, il lance l’application Elyze, un « Tinder présidentiel » qui guide les utilisateurs vers le candidat qui leur correspond. Gaspard G et son application avaient été accusés de revendre des données d’utilisateurs. “Toutes les données collectées sont automatiquement supprimées lorsque l’utilisateur redémarre l’application”, explique François Mari, l’étudiant de 19 ans qui a cofondé l’application avec Gaspard G.
Il a réalisé plusieurs documentaires de terrain, notamment en Ukraine et aux Antilles.
De retour sur France Inter
En 2022, il est déjà appelé par France Inter pour réaliser des chroniques sur l’élection présidentielle française. Il sera de retour à l’antenne de la première radio de France en décembre.
Son recrutement intérimaire “est un signe d’intérêt mutuel entre deux univers médiatiques qui, chaque jour, touchent des millions de personnes de tous âges”, commente Adèle Van Reeth, directrice de France Inter, qui se “ravi que cette collaboration permette de créer des ponts”. entre les générations. » “Je suis convaincu qu’il faut connecter ces deux mondes, celui de YouTube et des réseaux sociaux d’où je viens à celui de la radio et de la télévision, car il est important de permettre au plus grand nombre d’accéder à une information de qualité”, ajoute Gaspard G. , cité dans le communiqué.
Le rapport annuel de référence de l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme, rattaché à l’université anglaise d’Oxford, soulignait en juin que les deux tiers des personnes interrogées dans le monde regardent chaque semaine au moins une courte vidéo (quelques minutes) sur un sujet d’actualité. Problème pour les médias traditionnels : près des trois quarts (72%) de cette consommation s’effectue sur les plateformes et réseaux sociaux, contre seulement 22% sur leurs sites, ce qui pose question sur leur capacité à gagner de l’argent.