« Il ne faut pas aligner les normes sur le moins disant » déclare Olivier Lainé de la Confédération paysanne 76, invité de France Bleu Normandie ce mercredi 27 novembre. Il s’oppose au traité de libre-échange entre l’Europe et le Mercosur en raison de la différence de normes. entre les deux marchés.
« Il ne faut pas aligner les normes sur le moins disant », » déclare Olivier Lainé de la Confédération paysanne 76, invité de France Bleu Normandie ce mercredi 27 novembre. Il est opposé au traité de libre-échange entre l’Europe et le Mercosur, notamment en raison de la différence de standards entre les deux marchés. C’est la divergence qui oppose son syndicat à la FNSEA, le principal syndicat agricole, et aux Jeunes Agriculteurs. « Si j’avais été agriculteur dans les années 1960, j’aurais privilégié les pesticides puis les engrais chimiques, car effectivement, cela semblait être un progrès. Je crois qu’aujourd’hui, on ne peut plus mettre d’oeillères et dire “Cela n’a aucune conséquence.” Ce sont les agriculteurs qui sont les premières victimes de la pollution, lorsque nous sommes sur un tracteur en train d’épandre des pesticides.»
Olivier Lainé se dit opposé à ce traité de libre-échange, car les clauses miroir, les réciprocité des normes entre les deux marchés, promis comme gage de sécurité, serait certainement inapplicable selon lui. « C’est plutôt une clause écran de fumée, ça ne marche pas. Aujourd’hui, par exemple, nous n’avons pas le droit d’importer du bœuf aux hormones. Mais qui va vérifier ça ? C’est dans la loi, mais cela nous vient quand même, donc nous n’y croyons pas du tout.»
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