Dès février 2024, Emmanuel Macron « n’exclut pas » l’envoi de troupes terrestres en soutien à l’Ukraine, une issue encore évoquée en mai par le président de la République, « si les Russes franchissaient de front les lignes ». L’idée n’a pas séduit grand Monde au sein de l’Union européenne ; presque tous les dirigeants étaient opposés à cette possibilité.
« Nous n’excluons aucune option »
Ainsi, dans un article publié le 25 novembre, le journal « Le Monde » apprend que « les discussions sur l’envoi de troupes occidentales et d’entreprises de défense privées sur le sol ukrainien ont été réactivées ». La question aurait été évoquée lors de la visite en France du Premier ministre britannique Keir Starmer, à l’occasion des commémorations du 11-Novembre, ajoute le quotidien français.
Une position partagée par le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, dans un entretien à la BBC le 23 novembre. Interrogé sur la possibilité d’une participation des troupes françaises aux combats, il a déclaré : « Nous n’excluons aucune option ». Le ministre des Affaires étrangères a suggéré à ses alliés de ne pas « fixer et exprimer de lignes rouges ».
Une Source militaire britannique a confié au Monde que « des discussions sont en cours entre le Royaume-Uni et la France concernant la coopération en matière de défense, notamment dans le but de créer un noyau d’alliés en Europe, centré sur l’Ukraine et la sécurité européenne au sens large ».
Entreprises privées
Le Royaume-Uni ayant indiqué à plusieurs reprises qu’il n’enverrait pas d’unités de combat britanniques, les discussions pourraient tourner autour des entreprises privées. DCI (Defence Conseil International) en coopération avec le britannique Babcock aurait déjà, selon « Le Monde », proposé ses services au ministère des Armées, même s’il « n’y a pas de feu vert officiel, pour l’instant, à l’envoi de troupes conventionnelles ». ou des prestataires privés. »
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