35 ans de plaisir automobile

Apparue à la fin du siècle dernier – en 1989 plus précisément – ​​la Miata connaît un succès immédiat et mondial. S’il n’a rien inventé, il a réinterprété de très belle façon la philosophie des roadsters britanniques des années 1960, comme la Lotus Elan.

Petit biplace léger, strict, à propulsion, avec une vraie « gueule ». Et abordable !

Devenue légendaire, sa fiabilité n’a fait que renforcer son succès. Détrônant la légendaire MGB (524 000 exemplaires), elle est rapidement devenue le roadster le plus produit au monde, atteignant le million d’exemplaires sur la génération actuelle, type « ND ».

Elle affiche aujourd’hui 1 256 000 unités au compteur !

Quelques retouches pour son anniversaire

Crédit photo – Mazda

Pour fêter ses 35 ans, elle propose quelques petites retouches et évolutions, comme des optiques revues, désormais LED, une nouvelle couleur Aero Grey ainsi qu’une optimisation des équipements de sécurité.

Et continue d’augmenter ses prix, ce qu’il a commencé il y a 10 ans. Il aurait tort de se priver puisqu’il est désormais seul sur son segment !

Ambiance vintage à l’intérieur

Crédit photo – Mazda

C’est toujours avec le même plaisir que l’on descend à bord de ce petit engin, dont la taille est celle d’une citadine (3,91 m), sans pouvoir s’empêcher de se souvenir de Marcello Mastroianni sautant par-dessus la portière de sa Triumph TR3A dans « La Dolce Vita » !

Le minuscule habitacle nécessite une totale intimité avec votre passager dont vous frôlez le genou à chaque changement de vitesse !

Malgré des plastiques 100% durs, la finition est soignée et la présentation très agréable, notamment avec la planche bicolore. Même si sa taille est passée à 8,8 pouces et ses fonctionnalités ont été améliorées, notamment avec une interface smartphone, le petit écran multimédia – tactile – reste très bien intégré et ne dénature pas une ambiance vintage, avec une instrumentation raffinée équipée de véritables cadrans à aiguilles !

Malgré cet environnement exigu, la position de conduite est bonne avec des commandes jamais bien loin !

A noter cependant que les sièges Recaro – de série sur notre finition haute Homura – offrent une position moins parfaite que la sellerie de base, ce qui peut paraître paradoxal… Bien sûr.

Au volant, on ne fait qu’un avec la voiture

Crédit photo – Mazda

La MX-5 se découvre dès les premiers mètres. On ne fait plus qu’un avec elle.

La direction, à la fois précise et directe, obéit à vos moindres commandes, sans aucun filtre, et la commande de la boîte de vitesses est si précise que vous changez de vitesse pour le simple plaisir. Encore plus avec un petit double débrayage, voire un talon-pointe ! On sent la route, on sent la machine, bref, on sent la machine sur la route. Sans jamais souffrir grâce à un système d’amortissement qui, s’il permet d’appréhender le profil de la route, est toujours confortable. Même si les amortisseurs Bilstein de notre Homura s’avèrent un tantinet moins souples que ceux de base.

Si ce délicieux roadster s’apprécie principalement à un rythme tranquille, les cheveux au vent et le coude sorti de la portière, en profitant du paysage, le potentiel de son châssis lui permet d’avoir un rythme beaucoup plus revigorant.

La recette est la suivante : adopter une conduite propre, en prenant soin d’enregistrer correctement, dans les virages, un train avant un peu paresseux, jouer sur les transferts de masse, puis accélérer franchement tout en gardant le moteur dans les tours. En veillant à maintenir un régime compris entre 4 000 tr/min – le régime de couple maximal (205 Nm) – et… 7 000 tr/min, où ce bloc de distribution variable délivre ses 184 ch, à condition de choisir le bon rapport, l’espacement des six rapports n’étant pas particulièrement court, notamment le deuxième et le troisième.

On peut alors se permettre quelques belles dérives du derrière. Ce qui n’est pas toujours simple à entretenir tant le châssis – et les très adhérents Bridgestone Potenza de 17 pouces – se révèlent efficaces. Même si le 2.0 litres, en finition Homura, adopte un nouveau différentiel à glissement limité asymétrique, qui intervient différemment lors des accélérations et des décélérations.

Heureusement, le nouveau mode « Track » facilite un peu la manœuvre en retardant l’intervention de l’antidérapage de l’ESC. On reste toutefois loin de la vivacité – extrême – des deux premières générations, NA et NB, qui étaient dépourvues de béquille électronique.

A noter que la petite version 1,5 litre de 133 ch, un tantinet moins rigoureuse, avec son amortissement plus doux et ses pneus 16” moins adhérents, se révèle à la fois plus ludique et plus facile à conduire à pleine vitesse… Quoi qu’il en soit, on peut compter sur un freinage qui est aussi efficace que durable, qui n’a aucun mal à ralentir une si petite masse ; notamment avec les freins Brembo (de série sur 2.0 Homura, ou en option).

Un moteur qui se fait entendre

Crédit photo – Mazda

Reste à parler du principal défaut de la MX-5, depuis ses origines, un son mécanique des plus ordinaires – malgré un nouveau résonateur – que seule une ligne d’échappement de seconde monte, plus musicale, saura corriger en ajoutant au plaisir de sa conduite.

Autre bémol, et non des moindres, l’abandon en Europe, d’ici la fin de l’année, du bloc 2,0 litres, sacrifié sur l’autel des normes antipollution et du malus écologique !

Deux couleurs pour la capuche

Quant au capot manuel, il peut être rétracté d’un seul mouvement, même en roulant.

Et avec la capote baissée, il n’y a pas de turbulences ni de bruits inacceptables, même à grande vitesse. Reste que cette hotte, non doublée, mais équipée d’une lunette en verre – qui offre désormais le choix entre deux couleurs, noir ou beige – n’isole que peu des bruits extérieurs lorsqu’elle est en place.

Les non-intégristes du web peuvent toujours choisir le MX-5 en version RF – pour Retractable Fastback – qui le transforme, électriquement, en targa 13”. Suffisants pour un week-end, les 130 litres du petit coffre gagneraient à être complétés par une véronique pour les séjours plus longs.

Un prix en hausse, avec un malus écologique !

Crédit photo – Mazda

Côté budget, outre la légère hausse des tarifs, il faudra payer un malus de 2 726 € sur le 2.0 (qui monte même à 9 681 € sur la version automatique…), mais descend à 1 172 € sur le 1.5.

Toujours aussi raisonnable, la consommation moyenne dépasse à peine les 7 litres aux 100 km, sachant qu’elle peut facilement descendre aux alentours de 6 litres en roulant.

Notre avis sur la Mazda MX-5 (2024)

Crédit photo – Mazda

La MX-5 fait partie des dernières voitures entièrement dédiées au plaisir de conduire. Outre son prix toujours raisonnable et sa fiabilité exceptionnelle, elle ne se déprécie que très peu sur le marché de l’occasion. Avis aux amateurs !

Nous aimons

  • Authentique roadster 100% fun !
  • Permis de conduire
  • Légèreté
  • Consommation
  • Conception

On aime moins

  • Intérieur exigu
  • L’approbation mécanique pourrait être améliorée
  • N’importe quel son
  • Abandon du 2,0 litres

La fiche technique de notre modèle d’essai

Crédit photo – Mazda

Mazda MX-5 Roadster 2.0 Skyactiv-G 184

  • Version testée : 43 500 € (Homura)
  • À partir de : 33 000/39 500 € (1,5 litre 132 ch/2,0 litres 184 ch)
  • Consommation moyenne constructeur/moyenne test (l/100
  • km) : 6,8/7,1
  • CO2/bonus-malus : 153/2 726 €
  • Puissance imposable : 10 CV
  • Pays de fabrication : Japon

Gamme proposée

  • Essence
    • de 132 à 184 ch
    • de 33 000 à 46 000 €

Conduire

  • Moteur
    • 4 cylindres
    • 16 soupapes
    • injection directe d’essence
    • variable de répartition
    • arrêter et démarrer
    • 1.998cm3
  • Transmission
    • propulsion
    • Manuelle 6 vitesses
  • Pouvoir
  • Couple
  • Poids
  • Dimensions
    • Longueur : 3,91 mètres
    • Largeur : 1,73 mètres
    • Hauteur : 1,23 mètre
    • Empattement : 2,31 mètres
    • Diamètre de braquage : 10,04 mètres
    • Volume du coffre : 130 litres
  • Réservoir : 45 litres
  • Vitesse maxi (km/h) : 219 km/h
  • 0-100 km/h : 6,5 secondes
  • Pneus standards : 205/45 R 17
  • Pneus d’essai : Bridgestone Potenza S001

Option recommandée

  • Option unique
    • Peinture métallisée – de 650 € à 950 €

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LA VIE DES HOMMES

Pour résumer

35 ans après sa naissance, la MX-5 est toujours là ! Un roadster authentique qui vous ramène à l’essence même du plaisir automobile. Un véritable antidote à la morosité ambiante (automobile) !

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