Après l’entrée en vigueur dans la matinée de la trêve avec le Hezbollah au Liban, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré mercredi que “l’objectif suprême” était la libération des otages toujours détenus dans la bande de Gaza.
Après l’entrée en vigueur dans la matinée de la trêve avec le Hezbollah au Liban, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a déclaré mercredi que “l’objectif suprême” était la libération des otages toujours détenus dans la bande de Gaza.
« Les résultats de la campagne dans le nord ont exercé une pression supplémentaire sur le Hamas palestinien », a déclaré Israel Katz lors d’un discours à Tel Aviv. Israël entend « déployer tous les efforts nécessaires pour créer les conditions d’un nouvel échange d’otages et ramener tout le monde chez lui », a-t-il ajouté, affirmant qu’il considère cela comme « l’objectif moral le plus important » et « le but suprême ».
Le Premier ministre libanais espère ouvrir « une nouvelle page »
La trêve entre Israël et le Hezbollah est entrée en vigueur à 04h00 (02h00 GMT), mettant fin au conflit qui a fait des milliers de morts et 900.000 déplacés au Liban. L’accord de trêve, négocié sous l’égide des États-Unis et de la France, prévoit un retrait progressif du Hezbollah et des troupes israéliennes du sud et le déploiement de l’armée libanaise le long de la frontière.
Le Premier ministre a exprimé l’espoir que cet accord ouvrirait « une nouvelle page » de l’histoire du Liban et a appelé à l’élection rapide d’un président de la République. Najib Mikati, à la tête d’un gouvernement démissionnaire, dirige de facto le pays depuis plus de deux ans, les divergences entre le Hezbollah, allié de l’Iran, et ses adversaires ayant empêché l’élection d’un chef de l’Etat.
Le président du Parlement Nabih Berri, chef de file de l’influent mouvement chiite Amal, allié au Hezbollah, a pour sa part appelé mercredi au « retour » rapide vers leurs foyers des personnes déplacées ou ayant fui le pays à cause de la guerre.