Quelles villes offrent le vélopartage au Québec ? – .

Quelles villes offrent le vélopartage au Québec ? – .
Quelles villes offrent le vélopartage au Québec ? – .

BIXI, l’exploitant du système de vélos en libre-service du Grand Montréal, a annoncé le 13 juin que Sainte-Julie, en Montérégie, se joignait à son réseau en plein essor. D’autres villes de la province pourraient également emboîter le pas. C’est une bonne nouvelle pour le vélopartage au Québec, un système complémentaire au transport en commun favorisant la mobilité active de la population.

Désormais, grâce à ces vélos partagés, il n’est plus nécessaire de posséder un vélo pour effectuer de courts déplacements et profiter des avantages du transport actif. Sans compter que c’est un moyen à la fois utile et agréable de découvrir une ville avec un tel service.

Voici un aperçu des principaux services municipaux de vélopartage dont vous pouvez bénéficier dans la province.

PAYER – Grand Montréal

Lancé il y a dix ans par la Ville de Montréal, BIXI compte aujourd’hui plus de 11 000 vélos, dont 2 620 à assistance électrique, déployés dans plus de 900 stations à travers son réseau. Il s’agit de la plus grande flotte de vélos électriques au Canada et l’une des plus importantes en Amérique du Nord, si l’on en croit l’entreprise.

Sainte-Julie rejoint donc cet été Montréal, Westmount, Mont-Royal, Montréal-Est, Laval, Terrebonne, Longueuil et Boucherville. La municipalité de la Montérégie met à disposition des cyclistes 40 BIXI — 30 électriques et 10 réguliers (mécaniques) — répartis dans 5 stations, dont une au terminus d’autobus exo.

Des prix – Vous pouvez souscrire à un abonnement BIXI mensuel, saisonnier ou de groupe, qui vous offre des trajets illimités de 45 minutes sur un BIXI régulier ; les minutes excédentaires coûtent 0,17 $ chacune. Avec votre abonnement, la location d’un BIXI électrique coûte 0,17 $ la minute, quelle que soit la durée du trajet.

Vous pouvez également louer un BIXI pour un aller simple. Consultez les tarifs détaillés de BIXI sur son site Internet.

obtenirça – Québec

En 2021, la Ville de Québec a lancé àVélo, un service de vélos électriques en libre-service. La Vieille Capitale devient ainsi la première ville nord-américaine à se doter d’un réseau de vélos en libre-service entièrement électriques. «Pour les défis topographiques, c’est la voie à suivre», explique Louis Lalonde, chargé de projet du Mouvement VÉLOSYMPATHIQUE chez Vélo Québec. “C’est très motivant.”

Géré par le Réseau de transport de la Capitale (RTC), àVélo comprend 1 300 vélos équipés d’un cadenas intégré déployé dans 115 stations. Si vous devez vous arrêter en roulant – pour déguster une glace par exemple – vous pouvez verrouiller votre vélo sur un support avant de reprendre la route.

«Le cas du Québec est plus qu’encourageant», se réjouit Louis Lalonde. La fréquentation en 2023 était deux fois plus élevée que prévu àVélo. A la mi-saison, on comptait déjà 350 000 déplacements, ce qui correspond à son objectif annuel ! »

Le chargé de projet souligne également l’utilisation massive du service lors du Festival d’été de Québec l’an dernier. « En 12 jours de festival, il y a eu 62 000 déplacements, explique-t-il. « Dans un contexte événementiel, ce service a également pris tout son sens en aidant les gens à se « démotoriser » pour se rendre sur le site de manière active.

À ses yeux, le succès d’àVélo fait que la demande latente de mobilité est très forte.

Des prix – Le service àVélo propose des abonnements mensuels et annuels, pour lesquels vous avez le choix entre des trajets de 30 minutes (33 $) ou de 45 minutes (38 $) avant de devoir débourser 0,25 $ par minute excédentaire. Vous pouvez également louer un vélo pour un seul trajet ou rejoindre le programme d’entreprise proposé par votre employeur.

Consultez les tarifs détaillés sur le site àVélo.

Accès Vélo – Saguenay

Exploité par la Société de transport du Saguenay (STS), Accès Vélo compte aujourd’hui près d’une soixantaine de vélos électriques répartis dans 14 stations. Vous pourrez ainsi circuler sur deux roues le long des principales artères de Chicoutimi, Jonquière et La Baie.

Des prix – L’accès aux vélos est gratuit pour les détenteurs d’un abonnement mensuel STS et pour les étudiants de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).

Accès Vélo propose des abonnements mensuels (23 $) ou saisonniers (85 $, 6 mois) qui vous offrent des déplacements illimités de 45 minutes ; chaque minute excédentaire coûte 0,15 $. Vous pouvez également louer un vélo pour un seul trajet.

RÉGIME – Gaspésie

Une autre façon de découvrir la Gaspésie? Rouler avec les vélos électriques de la Régie intermunicipale de transport Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (RÉGÎM), répartis entre Carleton-sur-Mer, Gaspé, New Richmond et Sainte-Anne-des-Monts. Des stations seront également établies au cours de l’été à Chandler et Maria. RÉGÎM indique que les dates d’installation ne sont pas connues pour le moment.

Certes, « il n’y a pas une quantité astronomique de vélos ou de stations — quelques-unes par municipalité — mais l’objectif était d’en avoir dans six municipalités », précise Louis Lalonde.

Le chargé de projet salue le fait que le département de Gaspé ait adapté les modalités d’emprunt à la taille de son territoire.

« Par exemple, à Montréal, un abonnement [BIXI] comprend des trajets de 45 minutes ; au-delà, un tarif à la minute s’applique. Du côté du REGÎM, l’abonnement est modulé pendant 90 minutes, compare-t-il. À cet endroit, nous souhaitons faire des promenades plus longues, nous devons parcourir de plus grandes distances. Elle a pris soin d’ajuster le service en conséquence. »

Des prix – RÉGÎM propose des abonnements quotidiens (10 $), mensuels (25 $) et saisonniers (100 $). Vous pouvez également louer un vélo pour un, deux, trois ou quatre trajets simples, entre 5$ et 18$ selon le nombre de trajets achetés.

Consultez les tarifs détaillés sur le site de la RÉGÎM.

Projetcommunauté et

Présentement, au Québec, des projets de vélopartage sont également réalisés par des groupes communautaires, comme Vélo Commun-O-Terre à Dolbeau-Mistassini, au Lac-Saint-Jean. Cependant, en raison de leur plus petite envergure, « il est difficile de suivre l’évolution des petits acteurs communautaires », reconnaît Louis Lalonde, de Vélo Québec. Dresser un inventaire complet s’avérerait donc trop fastidieux.

De plus, en 2021, 21 municipalités et organismes ont reçu un coup de main du Québec grâce au Programme d’aide financière au développement des vélos en libre-service (OVLIS). « Ce coup de pouce financier a permis une offre plus étendue qu’il y a cinq ans », analyse le chef de projet.

Un tel programme, désormais intégré au Programme d’aide financière au développement des transports actifs en milieu urbain (TAPU), laisse certainement présager l’émergence d’autres services municipaux de vélos en libre-service dans les années à venir.

Locomotion

Vous souhaitez emprunter un vélo cargo pour rouler avec vos enfants ? Ou une remorque à vélo pour transporter un chargement de plantes ? Si vous habitez Montréal ou Sherbrooke, vous pouvez vous tourner vers LocoMotion, un organisme qui facilite l’offre de transport actif et partagé dans les quartiers.

En plus des vélos cargos et des remorques à vélo faites maison, vous pouvez emprunter des vélos et des voitures. Vous souhaitez que votre quartier bénéficie de ce service collectif ? Mobilisez votre quartier et consultez le guide de démarrage rapide en tant que groupe citoyen.

A lire aussi : Comment choisir un vélo cargo

Des villes qui pédalent dans la bonne directionpas de direction

Votre municipalité met-elle en œuvre une culture du vélo ? Pour le savoir, consultez la liste des communautés certifiées par le mouvement VÉLOSYMPATHIQUE de Vélo Québec.

Le mouvement VÉLOSYMPATHIQUE aide les villes, leurs quartiers, les organismes et les établissements postsecondaires à promouvoir la pratique du vélo au sein de leur communauté et récompense leurs actions et leur engagement à cet égard par une certification.

Vélo électriquegourdin : casque obligatoire

N’oubliez pas que pour circuler en vélo électrique dans la province, le port du casque est obligatoire en vertu de la loi. Code de la sécurité routière. Si vous contrevenez à cette règle, vous risquez une amende de 60 $ à 100 $.

De plus, rappelez-vous que, pour avoir le droit de conduire un vélo électrique, une personne doit être âgée d’au moins 18 ans, tandis que les jeunes de 14 à 17 ans doivent être titulaires d’un permis de classe 6D, pour scooter ou cyclomoteur. .

Toutefois, dans l’optique d’encourager l’usage spontané des vélos en libre-service, Louis Lalonde se demande s’il ne serait pas judicieux d’adapter le Code ainsi que la puissance des vélos électriques.

« Pourrait-on par exemple réduire la vitesse des vélos électriques à 25 km/h et arrêter d’exiger le port du casque pour les ramener au niveau des vélos mécaniques ? se demande-t-il. Le système de vélos en libre-service est conçu pour une utilisation spontanée, pour des trajets courts ou intermédiaires ; il faut que ce soit pratique. Il ne devrait y avoir aucun piège. Il y aura peut-être un ajustement à apporter dans le Code à ce sujet. »

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Étéen hiver ?

L’hiver dernier, BIXI a franchi une étape importante dans son parcours en permettant aux « Bixistes » de circuler à vélo pendant la saison froide. Le projet pilote, qui s’est déroulé sur un territoire regroupant sept arrondissements de Montréal, a permis de « tester les équipements, recueillir les commentaires des utilisateurs et étudier les corrections potentielles à apporter afin d’adapter le service BIXI aux intempéries de l’hiver québécois ». indique l’opérateur.

Forte du succès de son projet pilote, elle a annoncé en avril dernier que le service serait offert toute l’année « pendant les prochaines années ».

L’enquête qu’il a réalisée auprès des utilisateurs a révélé que 65 % de ses clients ont, grâce au projet, vécu leur première expérience de vélo d’hiver. «Une excellente nouvelle qui démontre que l’offre amène plus de gens à tenter de se déplacer à vélo en toutes saisons», se réjouit BIXI.

Sur la période analysée (soit quatre des cinq mois du projet pilote), BIXI a dénombré près de 4 900 déplacements par jour pour un total de 92 000 utilisateurs uniques. C’est plus que ce qui était prévu, alors que le réseau hivernal n’a ouvert que 150 stations au lieu de 900 durant la saison estivale.

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