ils pensaient acheter du CBD, ils fumaient en fait de la drogue

ils pensaient acheter du CBD, ils fumaient en fait de la drogue
ils pensaient acheter du CBD, ils fumaient en fait de la drogue

l’essentiel
Une femme de 24 ans vient d’être placée en garde à vue à Toulouse. Grossiste en CBD, elle vendait effectivement du cannabis aux magasins. Elle prétend qu’elle ne savait rien.

Ils fumaient de la drogue sans le savoir. Une femme de 24 ans vient d’être placée en garde à vue à la suite d’une enquête de la brigade des stupéfiants de la division criminelle territoriale de Haute-Garonne.

L’affaire a débuté en mars, à l’aéroport de Toulouse-Blagnac, lorsque les douanes ont intercepté un colis en provenance de l’étranger. À l’intérieur, ils découvrent du CBD (cannabidiol) sous forme d’herbes.

Lorsqu’ils analysent le produit, ils se rendent compte que sa teneur en THC (tétrahydrocannabinol) est comprise entre 0,5% et 2,1%, un taux bien supérieur au taux légal autorisé à la vente en France, fixé à 0,3%. Ils viennent d’intercepter une importante cargaison de stupéfiants.

127 kg interceptés par les douanes

Le colis et l’enquête sont confiés à la police nationale. Des investigations techniques et scientifiques ont permis d’identifier la personne qui recevait le colis, une jeune femme de 24 ans, inconnue de la justice. Au même moment, en mai, un autre colis a été intercepté. Au total, 127 kg d’herbe ont été saisis.

Mardi, après s’être levée du lit, la police s’est rendue au domicile de la suspecte pour l’arrêter. Son domicile et un lieu de stockage ont été perquisitionnés. 45 850 kg supplémentaires d’herbe ainsi que 300 g de résine ont été découverts et des échantillons analysés par le laboratoire. Là encore, le taux de THC est bien supérieur à la règle admise en France.

Expédié depuis l’Europe

Interrogée lors de sa garde à vue, la jeune femme explique qu’elle est dirigeante d’une entreprise, créée fin mars, dont l’activité est d’être grossiste en CBD. Elle reconnaît avoir passé les commandes mais affirme avoir agi de bonne foi, n’imaginant pas que le produit, expédié depuis des pays européens dont l’Italie, la Suisse et l’Espagne, était en réalité de la drogue.

En Italie par exemple, le taux autorisé est de 0,6%, soit le double de celui de la France. Elle reste abasourdie par son statut désormais de trafiquante de drogue. Elle a donc approvisionné plusieurs magasins, en gros, en substances interdites que les revendeurs et les consommateurs pensaient être du CBD.

A la fin de sa garde à vue, elle doit être ramenée ce mercredi et devra répondre de trafic de stupéfiants devant un juge.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV La Belgique bat un record de précipitations vieux de 119 ans – .
NEXT Face à la vague RN, Châteauroux cultive sa singularité