Une moto de la police nationale volée dans la rue, deux suspects âgés de 17 et 21 ans interpellés

La moto de service banalisée d’un policier du Service de protection (SDLP) a été volée dans le 7e arrondissement de Paris le 1er mai, alors qu’il était en mission. Les enquêteurs ont identifié les deux auteurs présumés âgés de 21 et 17 ans, a-t-on appris. -17. L’un d’eux venait d’être placé en détention provisoire dans le cadre d’une autre enquête pour de multiples faits similaires.

Le vol de cette BMW 1250 GS appartenant au ministère de l’Intérieur a eu lieu dans la matinée, rue du Bac, non loin du ministère de la Transition écologique. Une plainte a été déposée et une enquête préliminaire a été ouverte, confiée à la police du 7e arrondissement. Les investigations, notamment l’utilisation d’images de vidéosurveillance, ont permis d’identifier les deux suspects qui circulaient en scooter le jour des faits. “Ils avaient déjà été contrôlés alors qu’ils avaient sur eux un boîtier leur permettant de pirater les systèmes de verrouillage des véhicules”confie une source proche du dossier.

Les enquêteurs ont interpellé le suspect mineur à son domicile situé à Orly (Val-de-Marne) ce lundi matin. Son complice présumé a été extrait de sa cellule du centre pénitentiaire de Nanterre (Hauts-de-Seine). Ils ont tous deux été placés en garde à vue. Face aux enquêteurs, “ils ont nié les faits malgré les éléments les mettant en cause”poursuit notre source.

Essayé en septembre et mars prochain

Le jeune homme de 21 ans a été reconduit dans sa cellule pénitentiaire sur convocation par un officier de police judiciaire (COPJ) et sera jugé en mars 2025 au tribunal judiciaire de Paris, indique une source judiciaire. L’adolescent de 17 ans a été libéré avec une COPJ. Il est convoqué devant le juge des enfants en septembre prochain. La moto de la police nationale n’a pas été retrouvée.

Le Service de Protection (SDLP) assure notamment : « sur le territoire français et à l’étranger, la protection rapprochée ou le soutien sécuritaire des personnes françaises ou étrangères »peut-on lire sur le site du ministère de l’Intérieur.

 
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