Cette affaire n’est pas sans rappeler la disparition de Delphine Jubillar. Le voici maintenant trois semaines que Fadila, une quinquagénaire ariégeoise, n’a donné aucun signe de vie. Elle a subitement disparu le 4 novembre. Un suspect, un de ses amis, a été mis en examen pour meurtre. Mais il nie toute implication. Le seul élément dont disposent les enquêteurs est cet appel, au cours duquel il menace le quinquagénaire.
Pour l’instant, il n’existe que cette conversation enregistrée sur le répondeur d’une amie de la disparue. Fadila a dû se sentir menacée, alors elle a appelé cette amie et a laissé son téléphone ouvert. Et ce que nous entendons est très clair. Fadila demande « Tu ne vas pas me faire de mal François ? “Oui, je vais te faire du mal », répondit un homme.
François est un ami. Un membre de cette communauté néo-rurale qui vit en montagne dans des habitations de fortune, comme il y en a beaucoup près de Massat (Ariège). Arrêté et mis en examen pour meurtre, François clame son innocence. Il ne se souvient même pas de cette conversation. Mais des témoins ont assisté à une dispute entre Fadila et François durant le week-end qui a précédé la disparition.
Les deux personnes se connaissaient depuis plusieurs années. Une relation simplement amicale. Sur le plateau des Sorcières, où se déroulait la fête ce week-end, une caravane de bricolage porte des phoques. C’est celui de François. Cet ancien chasseur alpin vit en autarcie dans ce coin de l’Ariège. En toute discrétion, la police poursuit ses investigations. Ils analysent d’autres éléments.
Les amis de Fadila osent espérer. Ils organisent des recherches et des recherches dans cette région montagneuse très accidentée.
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