Top 14 Final – Stade Toulouse pulverizes Union Bordeaux-Bègles and wins its 23rd Brennus – .

Top 14 Final – Stade Toulouse pulverizes Union Bordeaux-Bègles and wins its 23rd Brennus – .
Top 14 Final – Stade Toulouse pulverizes Union Bordeaux-Bègles and wins its 23rd Brennus – .

Au-dessus des autres dans tous les secteurs, le Stade Toulousain a écrasé l’Union Bordeaux-Bègles à Marseille pour remporter le 23ème bouclier de Brennus de son histoire. Une victoire écrasante 59-3 pour les Rouge et Noir, qui ont également réalisé le doublé Coupe des Champions – Top 14. L’UBB n’a jamais été en mesure de rivaliser.

Dans le bouillant Orange Vélodrome de Marseille, au propre comme au figuré, cette finale inédite entre les deux équipes du Sud-Ouest promettait à bien des égards. Toulouse avec son expérience et sa capacité à aborder ce type de rencontre, face à Bordeaux-Bègles sans rien d’expérience à ce moment de la saison, capable de bénéficier d’une certaine euphorie pour rafler la mise. Le scénario s’est rapidement ouvert, Dupont profitant d’une avancée majeure dans l’axe afin de créditer son équipe après une incursion de qualité (7-0, 6e). Alors que Tatafu a reçu un carton jaune pour un tacle haut, les Unionistes n’auraient pas pu connaître un pire départ. Si Lucu a réduit l’écart immédiatement à la suite d’un lancement bien réalisé (7-3, 10e), celui-ci restait à ce moment trop insuffisant pour rivaliser avec les Toulousains.

Meilleurs dans la production offensive, plus conquérants dans les phases statiques et mobiles devant, les Girondins subissent régulièrement les assauts des hommes d’Ugo Mola. Ramos ajouterait d’abord trois points supplémentaires pour un hors-jeu de Cazeaux (10-3, 14e), avant que les Haut-Garonnais ne décident d’accélérer plus frénétiquement. Mauvaka, bien aidé par Mallía dans son couloir, serait propulsé en terre promise après une remarquable action de confiscation près des 22 mètres de l’UBB (15-3, 20e). Dupont jouait alors avec toute une défense en attente, avec un dessus brillant, et une reprise astucieuse pour aller inscrire le doublé et marquer entre les poteaux (22-3, 24e). Le tableau d’affichage aurait pu être un peu plus lourd puisque Mauvaka subtilise une erreur de touche à Bordelo-Bèglais, sans parvenir à marquer dans les dernières secondes d’une première mi-temps à sens unique.

Toulouse, puis les autres

Que dire du reste ? Une démonstration collective empreinte de force et de collectif total dans sa confection. Les Toulousains ont d’abord fait le boulot par l’intermédiaire de Ramos au pied (25-3, 44e). Puis le récital s’est enchaîné, Ramos (62e), Marchand (68e), Kinghorn (70e), encore Ramos (74e), Ainuu (79e) et Capuozzo sur une incroyable récupération de 100 mètres viendront corriger un UBB terrassé dans tous les compartiments. La palette offensive toulousaine a été exacerbée, battant un record de points et de loin dans une finale de championnat. La dernière de Capuozzo étant sûrement la plus belle expression d’un rugby total, joyeux et survolant les débats de manière immense sur ces débats. Presque surréaliste et pourtant.

Les Rouge et Noir restent toujours aussi compétitifs lors des grands rendez-vous après une performance aussi unique et folle. Un savoir-faire historique, une certaine habitude du succès qui ne se dément pas depuis des décennies. La victoire face à Bordeaux-Bègles n’est qu’une nouvelle illustration d’une hégémonie tenace sur le rugby français. Avec ce 23e bouclier de Brennus ramené en Haute-Garonne, le Stade Toulousain signe non seulement un nouveau doublé après le sacre européen, mais il affiche encore une fois sa suprématie sur l’ovale français.

L’Union Bordeaux-Bègles n’existait pas dans cette finale, l’écart étant trop important. Son parcours qui l’a mené jusqu’en finale mérite un grand respect, synonyme d’un essor certain pour l’avenir puisque l’union a été ratifiée en 2006. Pour sa première finale de son histoire en Top 14, les Girondins auront su voir toutes les astuces pour master pour devenir maître du championnat et obtenir une véritable reconnaissance à ce niveau. Néanmoins, la déception est légitime tant le Graal semblait accessible, mais ce n’est peut-être qu’un apprentissage pour revenir encore plus fort à ce niveau de la compétition.

 
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