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En 1960, alors que Sartre risquait la prison après avoir signé le « manifeste des 121 », un brandon qui prônait la désobéissance militaire et l’indépendance de l’Algérie, de Gaulle s’écria : « Nous n’emprisonnons pas Voltaire ! ». Nous ne mettons pas les renseignements derrière les barreaux. L’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, qui a reçu le Grand Prix de la Francophonie de l’Académie française en 2013 et le Grand Prix du roman de l’Académie française en 2015, a néanmoins été arrêté par le régime d’Alger car c’est un grand écrivain, intransigeant. avec la corruption des élites et l’islamisme rampant dans son pays natal.
Boualem Sansal a parlé de cette dérive totalitaire en Algérie dans ses romans et ses essais engagés, comme dans ce Lettre de colère et d’espoir à mes compatriotespublié en 2006 chez Gallimard, dont Le Figaro extraits publiés : « Au fond, nous n’avons jamais eu l’occasion de nous parler, je veux dire entre nous, les Algériens…
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