Se lancer dans le journalisme en milieu autochtone

Se lancer dans le journalisme en milieu autochtone
Se lancer dans le journalisme en milieu autochtone

Une nouvelle cohorte d’aspirants journalistes se rendra à Uashat mak Mani-utenam, près de Sept-Îles, pour découvrir les spécificités de leur métier en milieu autochtone à l’école d’été de journalisme de l’Institut Tshakapesh.

Pour une deuxième année, des étudiants autochtones et allochtones passeront deux semaines en immersion totale, sur le terrain, pour s’imprégner des réalités du milieu.

Dès les premières heures du séjour, une tonne d’idées d’histoires viendront à l’esprit des apprentis, assure le responsable des communications de l’Institut Tshakapesh, Dan-Georges McKenzie. Ils s’immergeront dans l’environnement et apprendront des choses qui ne s’apprennent pas à l’école.il ajoute.

Les apprentis journalistes seront témoins du processus de décolonisation et des changements politiques, sociaux, culturels et économiques qui s’opèrent à Uashat mak Mani-utenam ainsi qu’au sein des Premières Nations du pays.

L’école d’été est l’occasion pour les étudiants de « vivre l’expérience de la réconciliation », selon l’instigateur du projet, Guy Bois. (Photo d’archives)

Photo : Léonie Poulin

Dans cette quête d’autonomie gouvernementale, il est Il est fondamental que les débats se déroulent sur la base d’informations fiablesestime l’instigateur du projet, Guy Bois, également chargé de cours à l’UniversitéUQÀM. Il souhaite donner une dose de journalisme aux étudiants autochtones, qui pourront travailler au cœur des changements démocratiques dans leurs communautés.

Superbe rencontre

Les étudiants autochtones et allochtones pourront partager leurs connaissances et discuter des sujets abordés. en complémentarité, explique Guy Bois. LE de véritables connaissances émergent des discussions, des réflexions et des rencontresaffirme-t-il, fier du succès connu par la première tenue de l’école, en 2023.

Cette année, la rencontre s’élargit. Si la première tenue de cette école était réservée aux étudiants innus des communautés membres de l’Institut, les étudiants des huit nations représentées par le Conseil en Éducation des Premières Nations sont également invités.

Pour les étudiants autochtones, c’est l’occasion d’avoir une nouvelle vision du travail des journalistes, tandis que pour les étudiants non autochtones, c’est l’occasion d’apprendre à faire du journalisme. avec les peuples autochtones plutôt que sur eux, précise M. Bois, qui était également chef du desk aux Espaces nationaux.

Les étudiants duUQÀM et le Cégep de Jonquière apprendront à utiliser l’angle autochtone dans leurs rapports avec sensibilité et de la bonne manièreajoute Dan-Georges McKenzie.

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L’auteur-compositeur-interprète Florent Vollant est parti à la rencontre des étudiants des écoles d’été en 2023. (Photo d’archive)

Photo : Léonie Poulin

Un programme de haut niveau attend les apprentis journalistes, souligne Guy Bois. Ils rencontreront notamment la lieutenante-gouverneure du Québec, Manon Jeannotte, pour parler d’administration publique. Mme Jeannotte est co-initiatrice de l’École de leadership des Premières NationsHEC Montréal et fut chef de la nation mi’kmaq de Gespeg.

Ils recevront également la visite de la sénatrice Michèle Audette pour l’entendre parler de son expérience à titre de commissaire de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, notamment.

La deuxième semaine sera rythmée par le 40e festival Innu Nikamu, un énorme chanceselon M. McKenzie, pour rencontrer des artistes et couvrir l’effervescence de la culture autochtone.

L’école d’été aura lieu du 20 juillet au 4 août. Les étudiants ont jusqu’au 30 juin pour s’inscrire. (Nouvelle fenetre)

Radio-Canada est partenaire de l’école d’été de journalisme.

 
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