l’exposition renouvelée après 18 ans

l’exposition renouvelée après 18 ans
l’exposition renouvelée après 18 ans

Comment raconter 9 000 ans d’histoire de la Côte-Nord? C’est la question à laquelle s’est penchée pendant trois ans l’équipe du Musée régional de la Côte-Nord avant de dévoiler sa nouvelle exposition intitulée Côte-Nord – Kilomètres de temps. Ce projet constitue une étape importante dans l’histoire du Musée lui-même : cela fait plus de 18 ans que l’exposition permanente a été renouvelée.

Pour accompagner cette transformation, l’établissement du boulevard Laure, à Sept-Îles, a également dévoilé son nouveau nom : le Musée de la Côte-Nord.

Afin d’insuffler à sa nouvelle exposition permanente un vent d’inclusion et d’innovation, le Musée de la Côte-Nord collabore depuis 2021 avec la firme Merlicht. C’est la même qui a permis de développer l’exposition du Biodôme et du Jardin botanique de Montréal, ainsi que celle du Centre de découverte du milieu marin des Escoumins.

L’objectif, explique la réalisatrice Joanie Jacques, était de développer une histoire cohérente et représentative de toutes les populations de la côte nord, sans planifier l’un ou l’autre. un coin segmenté de l’histoireLe Musée s’efforce depuis plusieurs années de se rapprocher des résidents de la Côte Nord.

Cette nouvelle exposition permanente accorde donc autant de place aux traditions des peuples européens qu’à celles des Innus et des Naskapis qui peuplent le territoire depuis des millénaires.

Nous voulions vraiment nous assurer que l’histoire racontée soit celle qui s’est déroulée dans la durée, dans une co-construction entre les différentes cultures. D’abord avec la culture indigène présente sur le territoire puis dans les rencontres avec les Européens.explique Joanie Jacques.

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Le Musée de la Côte-Nord a sélectionné des artefacts parmi les 10 000 objets de sa réserve.

Photo : Radio-Canada / Simon Lavictoire

Une exposition représentant la Côte-Nord

Pour y parvenir, un comité consultatif a été formé pour faire des recommandations à l’équipe. principe d’équité a ainsi été respecté tout au long du processus, estime le conservateur du Musée Steve Dubreuil.

La Côte-Nord n’est pas monolithique. Il y a la Haute, la Moyenne, la Basse-Côte-Nord, la région de Caniapiscau, Anticosti. Et nous avons la chance de pouvoir compter sur des objets qui proviennent de tous ces secteurs., illustre l’anthropologue.

Des gens de partout sur la Côte-Nord se reconnaîtront dans cette exposition, que ce soit à travers des artefacts, des images, des personnalités ou à travers les histoires que nous racontons.

Une citation de Steve Dubreuil, conservateur et chercheur

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Joanie Jacques, directrice, et Steve Dubreuil, anthropologue au Musée régional de la Côte-Nord, présentent la carte qui couvre le sol de l’exposition.

Photo : Radio-Canada / Catherine Paquette

Au fil du parcours aménagé dans la salle principale, où une immense carte a été imprimée au sol, l’exposition présente des objets et des artéfacts que les résidents de la Côte-Nord ont confiés à l’institution au cours des dernières années. Des salles cachées et des coins secrets dévoilent également des objets qui n’ont jamais quitté la réserve du Musée, qui en contient 10 000.

Pour une exposition plus durable

En élaborant son projet, financé notamment par Patrimoine canadien, le ministère de la Culture et des Communications et la Société du Plan Nord ainsi que par une campagne de financement, le Musée a tenu compte des principes de développement durable.

Les matériaux de l’ancienne exposition ont été réutilisés, les nouveaux appareils d’éclairage consomment moins d’énergie et les textes et images ont été imprimés sur du bois plutôt que sur du gypse, explique la réalisatrice Joanie Jacques.

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Le bois est le matériau de choix du Musée, entre autres pour des raisons écologiques.

Photo : Radio-Canada / Simon Lavictoire

Les dispositifs technologiques, bien que très présents dans les musées aujourd’hui, sont moins nombreux au Musée de la Côte-Nord.

low-tech. Donc on minimise la part de technologie. C’est aussi pour être indépendant, parce qu’on est encore loin des services [de réparation] à Sept-Îles”,,”texte”:”Du côté de l’énergie, on voulait aussi avoir des appareils qui étaient low-tech. Donc on minimise le volet technologique. C’est aussi pour être indépendant, parce qu’on est encore loin des services [de réparation] à Sept-Îles”}}”>Côté énergie, nous souhaitions également avoir des appareils qui soient basse technologie. Donc on minimise la partie technologique. C’est aussi pour être indépendant, parce qu’on est encore loin des services [de réparation] à Sept-Îleselle explique.

Un lancement officiel de l’exposition aura lieu à l’automne, lorsque les derniers éléments de l’exposition pourront être installés et que l’audioguide, en quatre langues (français, anglais, innu-aimun, naskapi), sera disponible.

Avec les informations d’Élia Rousseau

 
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