Du garde du corps de Justin Trudeau à la vie de triathlète

Du garde du corps de Justin Trudeau à la vie de triathlète
Du garde du corps de Justin Trudeau à la vie de triathlète

En l’espace de quelques mois, Daniel Jean a troqué sa casquette de conseiller à la sécurité nationale et au renseignement du premier ministre Justin Trudeau pour celle de retraité et passionné de triathlon, afin de combler son emploi du temps soudainement libre.

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À l’aube de l’Ironman 70.3 de Mont-Tremblant, Daniel Jean doit parfois se pincer pour se rendre compte qu’il sera réellement sur la ligne de départ de l’épreuve de 1,9 km de natation, 90 km de vélo et 21,1 km de course à pied.

Après tout, à 63 ans et à la retraite depuis cinq ans, c’est à sa carrière et à sa famille qu’il s’est toujours consacré.

Jeune, jusqu’à l’âge de 15 ans, il est nageur de compétition, remportant même une médaille d’or aux Jeux du Québec en papillon à 14 ans. Par la suite, ses études et son travail prennent le dessus.

À tel point qu’à titre de conseiller à la sécurité nationale, Daniel Jean a même occupé des postes en Haïti, aux États-Unis et à Hong Kong, devenant ensuite sous-ministre du Patrimoine canadien puis des Affaires étrangères.

Son long parcours l’a ensuite conduit, en fin de carrière, à la garde rapprochée du premier ministre pour les épineux dossiers de gestion de crise. Pas le temps de s’amuser, comme dirait quelqu’un d’autre !

Jamais trop tard

En mai 2018, alors que vient l’heure de la retraite, un constat s’impose rapidement dans l’esprit de celui qui avait jusque-là consacré ses énergies au service public.

«Mon travail était 24h/24 et 7j/7. Les heures sont longues et le peu de temps qui me reste j’ai essayé de le consacrer à mes enfants pour les accompagner dans leur sport.

« Lorsque j’ai pris ma retraite, ma priorité numéro un était de reprendre le contrôle de ma vie. Je voulais juste retrouver ma santé physique et mentale », confie-t-il.

Un vieux vélo, et c’est parti !


C’est d’abord avec le cyclisme que Daniel Jean se découvre une passion pour le triathlon.

Photo fournie par DANIEL JEAN

La première étape a été de me lancer dans le vélo en achetant un vélo d’occasion à un ami. La piqûre a été instantanée, mais encore fallait-il trouver la motivation pour passer l’hiver ensuite.

« J’ai dit à ma femme que pour des gens comme nous qui avaient vécu dans des pays où il n’y avait pas d’hiver, le grand danger auquel je faisais face était un mode de vie sédentaire. Il fallait que je trouve une activité et c’est là que j’ai pensé au triathlon, même si ma bête noire est la course à pied », raconte-t-il.

Enfin Tremblant!


Avant de devenir un bon coureur, Daniel Jean a d’abord dû soigner une fasciite plantaire.

Photo fournie par DANIEL JEAN

Depuis, M. Jean a participé à quelques triathlons de courte distance jusqu’à l’an dernier, l’Ironman 70.3 de Mont-Tremblant s’est retrouvé au sommet de son palmarès. liste de choses à faire. Mais au dernier moment, des incendies de forêt ont entraîné l’annulation de l’événement.

Pas d’autre choix que de se remettre en piste ce week-end, après tant d’entraînements !

« C’est une fierté de pouvoir pousser même si je vieillis. J’ai trois petits-enfants âgés de 10, 7 et 18 mois. Je peux faire du vélo avec mon petit-fils ou jouer au hockey avec lui au sous-sol pendant des heures. J’ai une bonne qualité de vie avec mes petits-enfants.

« Tout cela me nourrit et me rappelle chaque jour que je me suis choisi », réalise le triathlète.

 
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