DÉCRYPTION – La dirigeante italienne revendique une position importante pour son pays au sein de la Commission et entend être consultée sur les priorités de l’UE pour les cinq prochaines années.
Correspondant à Bruxelles
Coalition centriste contre les souverainistes. Trois semaines après les élections, un sommet éminemment politique s’est tenu ce jeudi à Bruxelles sans que l’on sache, dans la soirée, s’il se poursuivrait jusqu’à vendredi ou donnerait lieu à une nouvelle réunion dans quelques jours. Moyen-Orient, financement européen de la défense, immigration, Ukraine… L’ordre du jour des réunions est très chargé. Mais surtout, ce sont les nominations aux plus hautes fonctions des institutions européennes qui créent des frictions entre les Vingt-Sept.
L’Allemande Ursula von der Leyen, membre du PPE, est quasiment assurée d’être reconduite dans ses fonctions de présidente de la Commission. Le futur président du Conseil européen sera le socialiste portugais Antonio Costa. Et l’Estonienne Kaja Kallas, affiliée au parti libéral Renew, sera nommée Haute représentante de l’UE. C’est ce qu’ont décidé les dirigeants des trois grandes familles politiques de l’UE, seules capables de constituer une majorité…
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