les engagements du gouvernement dans le dossier des facultés de médecine – Telquel.ma – .

CLes engagements comprennent, entre autres, le nouveau calendrier des examens pour les étudiants en médecine, la clarification du statut des étudiants externes, internes et résidents, ainsi que de nouveaux dispositifs pour les thèses et les stages en médecine.

A l’issue du Conseil des ministres, qui a vu la participation du ministre de la Santé, celui de l’Enseignement supérieur, du ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement ainsi que des doyens des facultés de médecine et des représentants des étudiants, le gouvernement «réitère son engagement total à garantir la qualité de la formation médicale au Maroc et la nécessité pour toutes les parties prenantes de prendre pleinement leurs responsabilités en la matière», selon Baitas, en particulier les étudiants et leurs parents, ordonnés de «ne pas sortir du cadre éducatif et pédagogique».

Baitas a également mis en garde contre ce qu’il appelle «paralogismes qui entourent cette question et qui sont largement promus, mettant en avant des conclusions teintées de négativité qui ne servent pas l’objectif de parvenir à des solutions sérieuses et responsables».

Calendrier des examens

Concernant le calendrier des examens, «le gouvernement annonce l’ouverture de la session de printemps le 26 juin 2024, dont la séance de rattrapage se tiendra avant la fin août. Quant aux rattrapages du premier semestre, ils auront lieu en septembre 2024», selon le porte-parole du gouvernement.

Par ailleurs, les étudiants ayant déjà été sanctionnés pour avoir boycotté les examens du premier semestre verront leur « 0 » retiré de leur relevé de notes. Elles seront, selon Baitas, remplacées par les notes obtenues lors de la séance de rattrapage qui aura lieu en septembre. Ce retour en arrière concerne également les résidences et stages qui ont été boycottés par les étudiants. Ils auront en effet la possibilité de les faire dès la rentrée prochaine.

Réforme éducative du système de santé

Le conseil de gouvernement a également mis en œuvre quatre mesures principales afin de «faire progresser la profession médicale et améliorer l’offre médicale afin de garantir l’égalité d’accès aux services de santé pour tous les citoyens».

Le premier concerne la refonte du système de formation médicale dès la prochaine rentrée universitaire, »qui concerne la nouvelle promotion des étudiants entrant dans les facultés de médecine et de pharmacie à partir de septembre, grâce à l’adoption du cahier des charges national pédagogique pour le diplôme de docteur en médecine et sa publication par arrêté ministériel», a annoncé Baitas. La durée du diplôme en question a été fixée à six ans.

Ce nouveau système de formation comprend «l’introduction de modules permettant aux étudiants d’acquérir des compétences et des aptitudes dans les domaines de la numérisation, de l’intelligence artificielle, de la télémédecine, de la formation en médecine familiale, de la simulation, des compétences de vie et des langues personnelles, ainsi que des langues étrangères, afin de suivre l’évolution de la pratique médicale à l’échelle mondiale. échelle».

Quant aux étudiants actuellement inscrits dans les facultés de médecine et de pharmacie, de la première à la cinquième année, ils seront soumis à la structure pédagogique actuelle de la formation médicale.

Les étudiants de sixième année peuvent bénéficier de stages cliniques dans les services hospitaliers agréés pour la formation et l’encadrement par les commissions régionales avant de soutenir leur thèse. Ces stages durent au minimum trois mois et au maximum un an. Les concernés perçoivent une rémunération similaire à celle dont bénéficient les étudiants de sixième année et obtiennent une attestation pour chaque période de stage.“, ai-je expliqué Baitas.

De plus, un cadre de référence pour l’apprentissage numérique et par simulation sera adopté, bénéficiant à toutes les facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire »,avec la poursuite du renforcement des équipements nécessaires dans les facultés» à l’échelle nationale.

Allocations et thèses

Les allocations accordées aux étudiants en médecine, pharmacie et médecine dentaire pour les stages hospitaliers obligatoires seront augmentées. Cette mesure concerne les étudiants externes inscrits en troisième, quatrième, cinquième et sixième années. L’objectif est de mieux reconnaître les efforts et l’engagement des étudiants lors de leurs périodes de formation pratique, en leur offrant un soutien financier accru pour leurs stages hospitaliers, essentiels à leur apprentissage et à leur future carrière professionnelle.

Le nombre de thèses pouvant être encadrées simultanément par chaque enseignant-chercheur sera augmenté »en raison de l’augmentation du nombre d’étudiants dans les facultés de médecine», selon Baitas. Cela permettra de mieux accompagner le nombre croissant d’étudiants dans la phase de rédaction et de soutenance de leur thèse. Par ailleurs, les délais d’inscription et de soutenance des thèses seront également portés à trois mois maximum. Par ailleurs, une plateforme numérique sera adoptée pour la gestion des thèses dans toutes les facultés de médecine et de pharmacie.

Formation spécialisée postuniversitaire

Dans le cadre du troisième cycle de spécialisation médicale, des comités nationaux d’experts ont été créés pour chaque spécialité médicale et pharmaceutique. Ces comités ont commencé à travailler sur des recommandations et des mesures pour réformer le troisième cycle», a déclaré Baitas.

Ces comités seront chargés d’examiner et de proposer des améliorations concernant les conditions d’accès, le contenu de la formation, ainsi que les modalités d’évaluation. Cette initiative vise à garantir une formation de haute qualité, alignée sur les exigences et les évolutions des pratiques médicales et pharmaceutiques.

Des normes scientifiques nationales et des fiches descriptives seront adoptées pour structurer les formations spécialisées »,avec évaluation périodique et mise en œuvre de la réforme pédagogique du cycle de formation aux diplômes de spécialisation en médecine, pharmacie et médecine dentaire à partir de janvier 2025».

Parallèlement, les statuts des résidents seront harmonisés afin de «préserver les acquis et réduire la durée d’engagement de huit à trois ans à partir de la promotion 2025. Les résidents bénéficieront d’un salaire mensuel équivalent à l’indice de référence 509, ainsi que d’autres indemnités définies par la législation sur le service public de santé.».

De plus, le nombre de postes disponibles pour le concours de stages sera augmenté à compter de janvier 2025. Cette augmentation permettra de répondre à la demande croissante et de former un plus grand nombre de spécialistes, répondant ainsi aux besoins de santé publique.

La titularisation des résidents dans le service public de santé sera immédiate dès le début de leur mission, avec maintien de toutes les compétences acquises, y compris les promotions et les départs à la retraite. Les médecins spécialistes auront le droit de démissionner sans aucune condition à la fin de leur contrat de trois ans et pourront continuer à travailler dans le service public de santé après la fin de leur contrat sans engagement. Une procédure claire de changement de spécialité et de transfert pendant la période de résidence sera mise en œuvre par le Comité régional paritaire de coordination de la formation aux métiers de la santé, en tenant compte des besoins régionaux.», a élaboré Baitas.

Zones de stage et infrastructures hospitalières

Les zones de stages hospitaliers seront élargies pour accueillir le nombre croissant d’étudiants, y compris non seulement les hôpitaux universitaires, mais également d’autres établissements de santé. Cet agrandissement vise à «offrir davantage de possibilités de formation pratique aux étudiants en médecine et en pharmacie», garantissant ainsi «une expérience diversifiée et complète».

Les facultés de médecine et de pharmacie publieront les nouvelles zones de rotation hospitalières au début de chaque année universitaire, permettant aux étudiants de planifier plus efficacement leurs rotations. Par ailleurs, l’encadrement des stages hospitaliers sera renforcé afin de garantir que les étudiants reçoivent une formation de qualité et soient bien encadrés tout au long de leurs stages pratiques.

Trois nouvelles facultés seront également créées à Guelmim, Errachidia et Beni Mellal. De plus, la capacité des facultés existantes sera augmentée pour accueillir davantage d’étudiants. Un budget a été alloué »doter toutes les facultés de centres de simulation et de télémédecine, indispensables à une formation moderne et pratique».

Statut des étudiants externes, internes et résidents

Les étudiants externes, internes et résidents verront leur statut défini par un nouveau décret. “Ce décret précise la situation des étudiants des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire au sein des établissements publics de santé relevant des groupements territoriaux de santé.», a déclaré Baitas, sans donner plus de détails sur le décret en question.

Enfin, “dans un souci de responsabilité et pour établir des relations de confiance», selon Baitas, «le gouvernement espère que toutes les parties coopéreront avec engagement et sincérité pour garantir la réalisation des objectifs souhaités de développement du système de formation sanitaire et surmonter cette situation qui dure depuis trop longtemps».

 
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