Le Belge Philippe Lamberts devient conseiller de la présidente de la Commission Ursula von der Leyen pour la transition climatique

Le Belge Philippe Lamberts devient conseiller de la présidente de la Commission Ursula von der Leyen pour la transition climatique
Le Belge Philippe Lamberts devient conseiller de la présidente de la Commission Ursula von der Leyen pour la transition climatique

Ursula von der Leyen lui a confié un rôle consultatif sur la manière dont l’Union européenne peut atteindre ses objectifs climatiques d’ici 2030 (au moins 55 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre par rapport aux niveaux de 1990). ), en vue d’atteindre la neutralité climatique en 2050. M. Lamberts sera chargé d’établir des relations avec différentes parties prenantes, «construire des ponts entre le monde des affaires, la société civile, les acteurs politiques, les administrations ainsi que les groupes les plus vulnérables », précise le communiqué de la Commission. Il appartient aux Anderlechtois, Gesvois d’adoption, d’informer l’exécutif européen des tendances et des innovations qui doivent alimenter l’élaboration des politiques. Philippe Lamberts sera également chargé de la mission « d’une importance capitale” de “mieux expliquer la transition», pour participer à la mise en œuvre de la législation “de manière simplifiée” et assurer, dans le cadre de la transition juste, «pour que personne ne soit laissé pour compte. »

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Philippe Lamberts, qui pourra s’appuyer sur une petite équipe d’experts, travaillera en étroite collaboration avec la présidente et son cabinet. Il est également tenu de collaborer avec les commissaires concernés, dont la vice-présidente exécutive chargée de la Transition, Teresa Ribera ; le Français Stéphane Séjourné, vice-président à la Stratégie industrielle, ou le commissaire au Climat, Wopke Hoekstra, ainsi qu’avec les directions générales compétentes.

Main tendue vers les Verts… en vain ?

La nomination de Philippe Lamberts est aussi, pour Ursula von der Leyen, une main tendue vers le groupe des Verts. Coopération avec ces «était constructif »souligne l’Allemand dans le même communiqué, soulignant également «leur rôle important dans l’obtention d’une majorité pro-européenne » au Parlement européen, lors du vote pour sa réélection en juillet dernier.

Pourtant, de l’eau a coulé sous les ponts depuis l’été. Et chez les Verts, il a été très difficile pour Ursula von der Leyen d’accorder le statut de vice-président exécutif à l’Italien Raffaele Fitto, nommé par la Première ministre postfasciste Giorgia Meloni. Ils n’ont guère apprécié d’avoir été snobés lors des discussions entre groupes politiques de la « majorité von der Leyen », pour lever les blocages dans le processus d’évaluation des candidats commissaires. Il n’est donc pas certain que les Verts approuveront la composition du collège, lors du vote qui se tiendra ce mercredi en plénière du Parlement européen, à Strasbourg. A voir si la nomination de Philippe Lamberts comme conseiller du président est de nature à assurer le soutien du groupe à la commission von der Leyen II.

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