Chaque semaine, c’est la même attente. Et chaque semaine, jusqu’à présent, un résultat positif était souhaité. Vendredi, moins d’un mois avant le grand lancement des Jeux olympiques de Paris 2024, les derniers échantillons d’eau de la Seine, prélevés par la mairie de Paris, ont révélé que le fleuve parisien n’était toujours pas baignable.
La Seine est encore trop polluée pour accueillir à ce jour des épreuves de triathlon et de natation en eau libre. Celles-ci ont lieu respectivement les 30, 31 juillet et 5 août pour le triathlon, puis les 8 et 9 août pour la natation en eau libre. Il reste à la rivière un peu plus d’un mois pour gagner en pureté.
“La qualité de l’eau reste dégradée en raison d’un contexte hydrologique défavorable : pluies, débits importants, faible ensoleillement, températures inférieures aux normales saisonnières et pollution venant de l’amont”, précise la mairie.
La présence de deux bactéries, Escherichia coli et entérocoques (indicateurs d’une contamination fécale), empêche pour l’instant les autorités de donner leur feu vert à la baignade. Il y a quelques jours, le préfet de la région Île-de-France, Marc Guillaume, s’était pourtant dit « confiant, avec le Cojo (comité d’organisation), que les épreuves se tiendraient fin juillet, début août, dans la Seine ».
