Les indices boursiers suisses clôturent en forte baisse

Les indices boursiers suisses clôturent en forte baisse
Les indices boursiers suisses clôturent en forte baisse

La bourse suisse a fortement chuté vendredi. Après avoir rebondi au-dessus de 12.100 points la veille, le SMI est repassé sous ce niveau dès l’ouverture et s’est inscrit sous les 12.000 points au plus bas de la journée avant de finir un peu au-dessus de ce niveau. Les informations sur les entreprises sont restées rares, tout comme les données macroéconomiques.

A Wall Street, les indices évoluaient en ordre dispersé dans la matinée après une ouverture négative. Le mouvement de consolidation avec des prises de bénéfices sur les valeurs technologiques s’est poursuivi, avec notamment des pertes de terrain chez Nvidia, Broadcom et Qualcomm.

“Le marché était allé trop loin” avec une série de records consécutifs, argumente Quincy Krosby de LPL Financial. « L’heure du reflux était venue. »

“Le marché connaîtra des difficultés si les capitalisations géantes s’affaiblissent et que rien d’autre ne suscite d’intérêt pour compenser”, a commenté Patrick O’Hare de Briefing.com dans une note.

La baisse du Nasdaq s’est accélérée après la publication des indices PMI de S&P Global, qui se sont révélés supérieurs aux attentes tant pour l’industrie manufacturière que pour le secteur des services en juin aux Etats-Unis. Dans les deux cas, ils sont nettement supérieurs à 50, ce qui témoigne d’une expansion et tempère l’impression de ralentissement de l’économie américaine.

Sur le plan macroéconomique, dans la zone euro, la reprise de l’activité du secteur privé s’est nettement essoufflée, l’indicateur du secteur manufacturier enregistrant même sa plus forte baisse depuis six mois, selon l’indice Flash PMI publié par S&P Global. Ce dernier a glissé à 50,8 points, contre 52,2 en mai, atteignant son plus bas niveau depuis trois mois.

En France, le climat des affaires reste stable en juin, se situant juste en dessous de sa moyenne de longue période pour le troisième mois consécutif. L’indicateur de l’emploi s’est toutefois détérioré. L’activité du secteur privé a reculé en juin, pour le deuxième mois consécutif, pénalisé par une baisse de la demande, sur fond d’incertitude liée aux élections législatives, ont indiqué le cabinet S&P Global et la Hamburg Commercial Bank (HCOB).

Le SMI a reculé de 0,95% à 12.012,87 points, en baisse à 11.987,23 points et en hausse à 12.110,54 points. Le SLI a cédé 1,01% à 1.943,24 points et le SPI 0,92% à 15.969,72 points. Parmi les 30 valeurs stars, le bon Roche (+1,3%) et le bon Lindt (+1,1%) sont les seuls gagnants de la journée.

Le porteur Roche (-0,2%) est longtemps apparu en vert. Novartis (-0,4%) a également tenté de survivre, sans succès. Quant à Nestlé (-1,3%), il sous-performe et pèse sur l’indice.

Le géant des matériaux de construction Holcim (-3,5%) termine en dernière position, derrière le géant bancaire UBS (-3,2%) et le géant de l’électrotechnique ABB (-2,8%). Deutsche Bank a abaissé la note de Holcim de « à vendre » de « à conserver », tout en augmentant l’objectif de cours de 40 francs à 45.

L’autre banque, Julius Bär (-1,7%) a également sous-performé l’indice.

Le spécialiste du capital-investissement Partners Group (-2,1%) a annoncé le renforcement de sa présence en Asie avec l’ouverture d’un bureau à Hong Kong. Il s’agit de la septième représentation sur le continent asiatique où le gestionnaire de fortune zougois s’est implanté en 2004 en ouvrant une représentation à Singapour, le siège régional.

Le spécialiste des installations sanitaires Geberit (-1,2%) a dépensé 600 millions de francs pour racheter plus de 1,26 million de ses propres actions, soit 3,6% du capital. Le rachat a été réalisé sur une ligne de négoce distincte en vue de réduire le capital par annulation des titres rachetés. L’opération, lancée en juin 2022, était prévue sur deux ans et dotée d’un montant maximum de 650 millions de francs.

Sur le marché plus large, un changement intervient au sein de l’actionnariat de la pharmacie spécialisée Dottikon ES (+2,6%). Son patron et président Markus Blocher a réduit sa participation à 64,74%. Le fils de l’ancien conseiller fédéral Christoph Blocher a placé 75’000 actions auprès d’un investisseur « à long terme » au prix unitaire de 260 francs. (AWP)

 
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