En moins de trois mois, les victimes d’actes criminels pourraient tout perdre

En moins de trois mois, les victimes d’actes criminels pourraient tout perdre
En moins de trois mois, les victimes d’actes criminels pourraient tout perdre

La Coalition Avenir Québec a adopté en 2021 une réforme de l’indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC), qui a, entre autres, annulé la liste des infractions admissibles afin que soient désormais couvertes toutes les infractions contre la personne inscrites au Code criminel.

Cependant, la nouvelle loi, la Loi visant à aider les victimes d’infractions pénales et à favoriser leur guérison (LAPVIC), a également introduit une durée maximale de trois ans pour l’indemnisation de la perte de revenus. La loi précédente ne prévoyait aucun délai.

En conférence de presse dimanche à Montréal, le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu, les avocats Sophie Mongeon et Marc Bellemare, ainsi que Émilie Arsenault, dont les deux enfants ont été assassinés il y a quatre ans, ont une nouvelle fois dénoncé ce délai, qu’ils qualifient d’arbitraire et de « recul historique ». ». Ils demandent au gouvernement du Québec de reconsidérer sa position.

Émilie Arsenault a reçu une lettre d’IVAC confirmant que ses services prendront fin en octobre prochain. Elle affirme que la réforme de l’IVAC fera d’elle une seconde fois victime.

L’Association des familles de personnes assassinées ou disparues, qui vient en aide aux victimes d’actes criminels, estime que c’est toute la mission de l’organisation qui s’effondre avec l’entrée en vigueur de ce délai. L’organisation considère ce changement comme un processus de revictimisation de ses membres et confirme le sentiment d’abandon et d’impuissance qui règne depuis l’annonce du gouvernement caquiste.

#Canada

 
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