Un homme braqué et menacé alors qu’il envisageait de vendre sa moto en Seine-Maritime

Un homme braqué et menacé alors qu’il envisageait de vendre sa moto en Seine-Maritime
Un homme braqué et menacé alors qu’il envisageait de vendre sa moto en Seine-Maritime

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Éditorial Neufchâtel-en-Bray

Publié le

11 juin 2024 à 6h33

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Les faits sont anciens (2018) mais ce n’est que le 4 juin 2024 que le tribunal de Dieppe a pu juger quatre hommes poursuivis pour avoir dévalisé un individu qui voulait vendre son vélo de cross.

En juin 2018, la victime a mis en vente sa machine sur un site connu. Quelques instants plus tard, il reçoit un appel d’un acheteur potentiel.

Nous nous retrouverons en début de soirée devant la mairie de son village près de Neufchâtel-en-Bray (Seine-Maritime) pour la transaction.

Deux hommes armés

Le vendeur se retrouve nez à nez avec un jeune homme et la discussion s’engage normalement autour du prix de vente (4 100 euros) et de l’état de la machine lorsqu’un deuxième individu surgit soudain. Il est apparemment armé d’un flash-ball. Le premier individu sort à son tour un pistolet et, selon la victime, l’a pointé vers sa tête.

Le message est clair : les deux hommes veulent repartir avec la moto sans la payer. Ce qu’ils font en montant sur la machine après avoir réussi à la démarrer. Ils le cacheront un van garé non loin de là.

La victime suivie d’une voiture

A ce moment, un troisième homme apparaît, également armé et ordonne à la victime de ne pas tenter de les rattraper. LE propriétaire trompé veut rentrer chez lui à pied mais il s’aperçoit qu’une 307 verte le suit. Il se cache chez un voisin qui s’occupe de lui pendant que le véhicule disparaît.

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Y a-t-il quatre ou cinq hommes impliqués dans ce le procureur adjoint appeler un commando. L’enquête ne pourra pas le déterminer avec précision.

Et ils ne sont que trois à comparaître, le deuxième homme accusé et qui a reconnu les faits n’est pas venu au tribunal pour s’expliquer.

La plupart des débats ont porté sur la responsabilité des occupants de la 307. Se sont-ils retrouvés « par hasard » à Mortemer, sans connaître les intentions des principaux auteurs comme ils l’affirmaient ? Ou le savaient-ils ? comme estimé le plancher.

“Je n’ose plus aller à Rouen”

Ce qui a frappé le public, c’est témoignage de la victime. Cet homme fort physiquement confie sa détresse qui est toujours aussi importante près de 6 ans après les faits : « Est-ce qu’ils ont vraiment conscience de ce que ça peut faire de se faire voler comme ça ? Rétrospectivement, je me demande ce qui aurait pu se passer si j’y étais allé avec un de mes fils.

L’homme ajoute qu’aujourd’hui encore, il vit dans la peur.

Lorsque nous avons discuté avec la personne qui prétendait être l’acheteur, j’ai communiqué mon adresse car j’avais aussi des pièces à lui proposer. Aujourd’hui encore, je crains les représailles et je n’ose plus me rendre à Rouen de peur de les rencontrer.

Tous les individus impliqués sont issus d’un quartier du la banlieue de Rouen. Mais les trois accusés ont garanti devant le tribunal qu’il n’y aurait pas de représailles.

Michel Bourayasubstitut du procureur de la République, qualifie les faits de ignobles et salue le courage de la victime.

Pour lui, la culpabilité de tous les accusés ne fait aucun doute. Elle prévoit des peines allant de trois ans de prison avec mandat d’arrêt contre l’absent à 12 mois dont six fermes qui peuvent être transformées en détention à domicile sous surveillance électronique pour celui qui semble avoir eu le rôle le plus passif.

Les avocats des occupants du 307 plaident l’acquittement. Mais ils ne sont pas entendus par le tribunal qui fait suite aux réquisitions de Parquet et accorde à la victime 4 100 euros de dommages et intérêts pour préjudice matériel, 6 000 euros pour préjudice moral et 2 000 euros pour frais de justice.

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