à droite, les incertitudes sur la 1ère circonscription

à droite, les incertitudes sur la 1ère circonscription
à droite, les incertitudes sur la 1ère circonscription

« Je ne vais pas vous dire grand-chose. » En début d’après-midi, lundi 10 juin 2024, le délégué départemental du parti présidentiel Patrice Soudy s’en tient aux propos de Stéphane Séjourné, le patron de Renaissance. « Là où il y a des candidats républicains sortants, nous ne présenterons pas de candidat adverse. Sur ce point, on peut penser qu’on ne se mettra pas face à Nicolas Forissier. Mais je n’en ai pas de confirmation écrite. »

Un invité surprise dans la chambre 1D circonscription électorale?

Une autre question, « Est-ce que François Jolivet prépare le prochain tour ? je n’ai pas de nouvellesindique Patrice Soudy. Nous l’avons encouragé à revenir, car le temps pour trouver un candidat est très limité. Et on peut penser qu’en face, il n’y aura pas de candidat LR. Nous ne partageons pas leurs idées à 100 %, mais nous sommes plus proches d’eux que de LFI. »

S’il ne veut pas parler d’alliance de circonstance, Patrice Soudy plaide “un rapprochement des intelligences : garder nos singularités tout en trouvant des compromis pour trouver une majorité alternative au RN à l’AAssemblée nationale. Il faut éviter la dispersion des voix. »

Un message voilé à l’ancien macroniste Robinson Barbier, député de François Jolivet, dans la première circonscription ? En tout cas, celui qui a quitté la majorité présidentielle se considère comme un candidat, « dans la première circonscription. Cela dépendra des circonstances, du risque RN mais, en principe, je ne m’interdis rien. » Pas avec “la majorité présidentielle qui est finie, ni le RN”ni avec la gauche, “Je suis de droite”. Avec quelle fête ? Mystère, mais ça assure “être en discussions avancées”.

Probablement pas avec Les Républicains. En tout cas, Nicolas Forissier “n’a aucune connaissance” de cette demande. L’adjoint du 2e circonscription de l’Indre, il repart en campagne. « Je reste au même poste, je suis fidèle à ma famille politique depuis trente-cinq ans. Je reste indépendant, mais constructif pour faire avancer les choses pour les Français. »

Nicolas Forissier est candidat à sa réélection dans la 2e circonscription de l’Indre.
© (Photo NR, Thierry Roulliaud)

Il planifie déjà « Aux urnes. Nos dirigeants devront entendre le message délivré » en votant aux élections européennes. « Il existe de profondes inquiétudes et les réponses du gouvernement ont été inadéquates. Il va falloir être très vigilant, c’est le rôle d’un député indépendant et expérimenté comme moi de suivre cette logique. »

Pour sa réélection, il pourra compter sur Marc Fleuret (Les Centristes). «Je le soutiendrai car je travaille avec lui depuis longtempsindique le président du département de l’Indre. Cela fait partie des alliances politiques du parti politique dont je suis président du conseil national. C’est un support naturel. »

Pour la première circonscription, Marc Fleuret réserve son choix : « Nous allons nous rassembler pour prendre position. Je ne veux pas d’alliances politiques. Les électeurs en ont marre. Ils veulent des partis dotés d’une solide épine dorsale. Depuis que je suis en politique, j’occupe ce poste. Et je continuerai à fonctionner ainsi. »

 
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