« Tout doit être prêt à 9 heures demain matin (samedi 22 juin, NDLR). » Il est 15h ce vendredi 21 juin dans les locaux d’entraînement de l’Espera Sbarro à Montbéliard. Tout le monde est sur le pont pour terminer l’assemblage de la voiture à temps. Ce prototype, le plus grand produit cette année, sera présenté à Axone le lendemain.
Toutefois, la carrosserie n’est pas encore posée sur le châssis. Cinq étudiants s’affairent pour s’assurer que tout fonctionne correctement. « Cette année, nous travaillons sur un prototype 100 % électrique. La dernière fois que nous avons fait ça, c’était en 2012. », explique Anthony Weck, ancien élève de la formation et aujourd’hui directeur de l’école Sbarro. Certains s’occupent de diriger la voiture tandis que d’autres finissent les branchements électriques. « Nous devons les faire à la dernière minute. Sur l’autre prototype, je l’ai fait en 15 heures. Là, je n’ai pas ce temps-là., confie l’un d’eux. Pourtant, aucun des étudiants de l’atelier mécanique ne semble paniquer. Chacun est à son poste et donne un coup de main quand il a une minute.
En carrosserie, la tâche est tout aussi minutieuse. Les derniers détails sont importants et l’un d’eux retient toute l’attention : le fonctionnement des LED intégrées à la carrosserie. Celui-ci est réalisé en résine biosourcée. “Ça nous a pris beaucoup de temps, c’est compliqué d’avoir une symétrie parfaite”, précise Xavier, l’un des étudiants. La mise en œuvre de l’électronique est au cœur des discussions. “Où dois-je mettre l’iPad ?” » demande un étudiant. La tablette permet de gérer les informations électriques de la voiture ; son intégration est essentielle.
