Par
Maxime Pernet
Publié le
12 novembre 2024 à 12h28
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Sur le terrain d’entraînement des Sables Vendée Basket (LSVB), les consignes sont données en français, mais depuis plusieurs semaines, la langue de Shakespeare est également utilisée.
Et pour cause, parmi les joueurs se trouve désormais Branden Maughmer, un Américain à fort potentiel, que le club a recruté en toute fin de période de transfert mais qui a débarqué sur le sol français après tous les matches de préparation.
« Au début, c’était un peu difficile de comprendre comment tout le monde jouait, parce que« Ils s’entraînaient déjà ensemble un mois avant mon arrivée. J’ai essayé de trouver ma place», raconte ce dernier.
Mais rapidement, tout le monde s’entend bien et Maughmer commence à performer dès ses premiers matches.
«J’étais épuisé», se souvient-il en riant.
Intégration rapide sur le terrain, mais aussi au sein du groupe. Un point qui n’est pas toujours évident, quand on est dernier, surtout quand il y a aussi la barrière de la langue.
« Quand je suis arrivé, je ne parlais pas un mot de français. C’était probablement la partie la plus difficile. Mais tout le monde a été formidable avec moi. Ils ont tout fait pour m’intégrer, ils étaient là pour vérifier que je ne manquais de rien. »
Et véritable esprit de famille qui a été construit, et qui se voit également dans la formation. Il y a toujours un coéquipier non loin de lui, prêt à traduire les échanges à sa place pour qu’il ne soit pas isolé.
La touche de folie
En venant aux Sables-d’Olonne, c’était d’ailleurs sa première en France, après avoir vécu quelque temps en Allemagne.
« De France, je ne connaissais que Paris », explique Maughmer, qui s’est pourtant très bien adapté à son nouveau domicile.
Je pense que ce que je préfère ici, c’est la plage. Je viens de l’Ohio et nous n’en avons pas là-bas. »
Naturellement, on peut se demander ce qui l’a poussé à venir ici, alors qu’il n’a aucun lien.
“Je veux continuer à jouer dans des championnats toujours plus difficiles, avec de meilleurs coéquipiers, de qui je peux apprendre des choses et de qui je peux aussi apprendre”
Et avec son format très intense, le NM1 était le candidat idéal. Il a choisi le LSVB après en avoir discuté avec François Sence.
« Il m’a expliqué que J’aurais un rôle important dans son équipe, et que mon profil cadrerait très bien avec les autres. Cela m’a vraiment donné confiance. »
Une vision du coach qui s’est avérée juste, puisque dès les premiers matches, Branden Maughmer, rapide, incisif dans ses mouvements et ses décisionsenfila la cape qui lui était réservée.
Il faut dire aussi qu’il apporte un jeu très différent de ce que l’on a l’habitude de voir dans NM1, et qui s’explique par la différence culturelle entre l’Europe et les Etats-Unis.
” C’est beaucoup plus physique en Europe, mais aussi beaucoup plus lent. En Amérique, c’est plutôt un contre un. Moi, j’essaye de jouer vite, de faire remonter le ballon vite. »
Atteindre les sommets
Aujourd’hui, Branden Maughmer souhaite continuer à progresser, individuellement mais aussi en groupe.
« Je pense que Je suis à 90% de ce que je peux apporter. » Cette marche restante, il la travaille avec ardeur. Parmi les derniers à arrêter de tirer après l’entraînement, il ne laisse rien au hasard pour atteindre ses objectifs (et son rêve, comme beaucoup, de NBA).
En NM1, l’ambition pour le moment est de ne rien laisser aux autres équipes.
« Les résultats ne reflètent pas notre niveau. Nous commençons tout juste à comprendre ce que nous pouvons faire en tant que groupe. En jouant ensemble, je pense que nous sommes l’une des meilleures équipes de la ligue. »
Ce qui est clair, c’est qu’il n’est pas là pour éplucher des citrons. Et le fait qu’il ait déjà été placé dans le cinq majeur de NM1 ne fait que le prouver. « Je n’ai jamais joué dans une équipe perdante. Je veux juste gagner. »
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