Le compte à rebours commence. Avant de se rendre aux urnes ce dimanche 9 juin, les partis déposent leurs dernières cartes dans une campagne qui dure depuis plusieurs semaines. C’est le cas du PRG, Parti radical de gauche, qui a ouvert le bal dans la Creuse fin avril avec l’arrivée de Guillaume Lacroix, le président du PRG et tête de liste Europe Territoire Ecologie. Ce mardi 4 juin c’est le numéro cinq Philippe Meynier qui est attendu en Creuse.
« Les extrêmes ont toujours amené la guerre »
Dans le département, le PRG est représenté par Eric Correia, numéro onze sur la liste de Guillaume Lacroix. Le président de l’agglomération du Grand Guéret a décidé de se présenter aux européennes car, selon lui, «il faut trouver une gauche qui soit aujourd’hui capable de gouverner et il ne faut pas aller vers les extrêmes. Ils peuvent parfois poser des questions mais ne fourniront jamais de solutions. Les extrêmes ont toujours amené la guerre.“
« L’Europe est très présente dans la vie quotidienne, et elle doit être mieux présente »
Eric Correia veut ça profiter de son expérience en Creuse, à l’échelle européenne : “On le voit bien aujourd’hui, c’est un levier important pour financer un certain nombre de projets qui correspondent au quotidien des gens. Déjà à travers la PAC, la politique agricole commune, mais nous luttons aussi pour l’accès à la santé. Le centre de santé multiprofessionnel de Saint-Vaury a été en partie financé par des fonds européens. Si l’on parle par exemple de l’expérience des médecins solidaires à Ajain, elle a également été en partie financée par des fonds européens. L’Europe est très présente dans la vie quotidienne et elle doit être mieux présente.»
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Selon une enquête Ipsos réalisée pour France Bleu publiée le 15 mai 2024, le système de santé est la troisième motivation des personnes interrogées pour voter, derrière l’immigration et le pouvoir d’achat. L’abstention perd du terrain. 45% des personnes interrogées comptent se rendre aux urnescontre 43% le mois dernier.
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