D’inconnu à futur athlète olympique ?

D’inconnu à futur athlète olympique ?
D’inconnu à futur athlète olympique ?

J’ai remarqué son talent et son niveau l’an dernier aux Championnats d’athlétisme nord-américains, centraméricains et caribéens au Costa Rica, raconte Fabrice Akué, entraîneur du Centre national d’Athlétisme Canada à Montréal. . C’est à ce moment-là que son nom est né pour moi.

Leclair a représenté le Canada pour la première fois de sa carrière à ces championnats des moins de 23 ans, en juillet 2023. Et ses performances individuelles ont ouvert les yeux des entraîneurs de l’équipe nationale senior.

Moins d’un an plus tard, le 4 mai, elle était la deuxième coureuse du relais 4 x 100 m féminin canadien aux Bahamas, ce qui a permis au Canada d’obtenir sa qualification olympique.

À 21 ans, l’étudiant-athlète de l’Université Simon Fraser en Colombie-Britannique est en excellente position pour participer aux Jeux olympiques de Paris cet été, ce que confirme Fabrice Akué, l’un des entraîneurs de l’équipe nationale. Sprint canadien.

Absolument!répond Akué avec enthousiasme lorsque Radio-Canada Sports lui demande si Marie-Éloïse a de bonnes chances de faire partie des six membres du relais féminin à Paris.

Depuis l’été dernier, Akué suit de près son évolution. Une progression fulgurante depuis qu’elle s’est jointe aux rangs de l’Université Simon Fraser, il y a trois ans, ce qui lui a valu une invitation aux camps de l’équipe nationale du relais 4 x 100. m, cette année.

longiligne, elle court avec amplitude, elle a un bon rythme.”,”texte”:”Il a fallu s’entraîner pour voir qu’elle l’avait, précise Akué, en faisant référence au camp de l’équipe nationale en Floride, en mars dernier. Elle est élancée, elle court avec amplitude, elle a un bon rythme.”}}”>Il lui a fallu de l’entraînement pour voir qu’elle l’avait, dit Akué, faisant référence au camp de l’équipe nationale en Floride en mars dernier. Elle est longiligneelle court avec amplitude, elle a un bon rythme.

On espère qu’elle continuera son développement car elle nous a vraiment surpris, honnêtement, reconnaît le sélectionneur national. C’est une surprise de la voir s’adapter si vite dans cet environnement.

Cette adaptation et son potentiel lui valent une invitation aux mondiaux de relais aux Bahamas. Et comme l’une des coureuses, Jacqueline Madogo, était blessée et ne pouvait pas courir, l’équipe canadienne s’est appuyée sur Leclair.

L’enjeu était de taille : une qualification olympique pour le relais féminin canadien.

Elle a relevé avec brio le défi de courir pour la première fois aux championnats du monde, reconnaît Akué, présent aux Bahamas. Cela devient un élément important dans le succès du relais canadien.

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Marie-Éloïse Leclair (2e à droite) et l’équipe canadienne de relais 4 x 100 m lors des relais mondiaux aux Bahamas, en mai 2024.Photo : Avec l’aimable autorisation de Kenny Zhong

Actuellement, Marie-Éloïse fait partie du groupe de six sprinteuses qui composent le relais féminin, et l’équipe canadienne prévoit amener six coureuses à Paris pour le relais.

Pourtant, rien n’est sûr. La sélection olympique finale sera connue fin juin, à Montréal, lors des sélections canadiennes d’athlétisme.

premières en 100m et peut-être pour la 6ème fille, une fille de 200 ansM. Mais ceux qui ont participé aux camps ont un avantage.”, “texte”: “En gros, ce sont ceux qui sont dans le groupe relais, qui ont eu des moments avec l’équipe, donc une notion de confiance et d’alchimie qui s’est créée à travers ces camps, explique Akué, à propos des critères de sélection olympique. Ensuite, quels coureurs démontreront un niveau de forme à Montréal. En général, on prend les 5 premières au 100 m et peut-être pour la 6ème fille, une fille du 200 m. Mais ceux qui ont participé aux camps ont un avantage.”}}”>Au fond, ce sont ceux qui sont dans le groupe relais, qui ont eu des moments avec l’équipe, donc une notion de confiance et d’alchimie qui s’est créée à travers ces camps, explique Akué, à propos des critères de sélection olympique. Ensuite, quels coureurs démontreront un niveau de forme à Montréal. Généralement, on prend les 5 premières au 100 m et peut-être pour la 6ème fille, une fille du 200 m. Mais ceux qui ont participé aux camps ont un avantage.

Leclair, spécialiste du 100 m et du 200 m, est consciente qu’elle est proche de son rêve olympique, mais elle préfère ne pas trop y penser.

C’est fou de penser aux Jeux, mais c’est réaliste de penser que j’ai fait un bon pas, ose Marie-Éloïse Leclair. Mais je sais qu’il y a plusieurs étapes à ne pas négliger avant d’y arriver. Et il m’est facile de me concentrer sur ces étapes.

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Marie-Éloïse Leclair aux Championnats de Conférence GNACPhoto : Avec la permission de : Université Simon Fraser

Au moment de s’entretenir avec Radio-Canada Sports, Leclair revenait des Championnats de conférence du NCAA (GNAC) où elle remporte ses troisièmes titres consécutifs sur 100 m et 200 m.

Ses chronos lui ont permis de se qualifier pour les Championnats nationaux NCAA (2e division) ce week-end à Emporia, Kansas. Elle s’est également qualifiée pour la finale du 100 m samedi.

Ensuite, elle reviendra au Québec pour peaufiner sa préparation aux essais nationaux.

C’était fini !

Si elle peut rêver des Jeux olympiques, Marie-Éloïse Leclair croyait que ses chances avec l’équipe nationale s’étaient envolées à jamais lors de son premier camp avec le relais canadien.

Après quelques jours, elle s’est blessée aux ischio-jambiers, rien de bien gravepour reprendre ses mots, mais elle pensait que son expérience avec l’équipe nationale était terminée.

Les sélectionneurs de l’équipe nationale se sont vite montrés rassurants.

: c’est vrai ce qu’on t’a dit, ça ne change pas parce que tu es blessé. […] J’ai compris qu’une personne qui se blesse n’est pas une personne plus faible que les autres. Je me sentais comme un fardeau. », « texte » : « L’équipe m’a rappelé : c’est vrai ce qu’on t’a dit, ça ne change pas parce que tu es blessé. […] J’ai compris qu’une personne qui se blesse n’est pas une personne plus faible que les autres. Je me sentais comme un fardeau. “}}”>L’équipe m’a rappelé : c’est vrai ce qu’on t’a dit, ça ne change pas parce que tu es blessé. […] J’ai compris qu’une personne qui se blesse n’est pas une personne plus faible que les autres. Je me sentais comme un fardeau.

Aujourd’hui, elle en rit. Je le dis un mois et demi plus tard, peu importe ce que j’ai pensé. Imaginez, en plus, j’étais l’actualité !

Elle est ensuite retournée à Vancouver pour soigner sa blessure, estimant que son aventure avec le relais canadien se limitait à ces quelques jours.

Elle reçoit cependant deux invitations dans les jours suivants : une pour le prochain camp de l’équipe canadienne, en Louisiane, et une autre pour les relais mondiaux.

: wow, je suis invité dans d’autres camps et dans les mondiaux.”,”texte”:”C’était vraiment beaucoup, de partir de Floride où je me suis dit que ma saison était finie, je ne ferai jamais rien” autre, à : wow, je suis invité dans d’autres camps et dans d’autres mondes. “}}”>C’était vraiment beaucoup, d’aller de Floride où je me disais que ma saison est finie, je ne ferai jamais autre chose, de : wow, je suis invité dans d’autres camps et aux mondiaux.

En raison de sa réhabilitation et de ses engagements avec SFU, Leclair ne peut pas participer à la totalité des 18 jours du camp en Louisiane. Elle rejoint ses coéquipières canadiennes pour les trois dernières séances d’entraînement, cinq jours avant la course de qualification olympique.

À son arrivée, Audrey Leduc, membre établie du relais et amie de Leclair, lui a conseillé de se préparer à courir aux mondiaux.

Audrey ne voulait pas trop m’en dire, mais comme c’est une personne sans filtre, elle m’a dit : “prépare-toi à courir, sois prêt”dit Leclair, qui à cette époque essayait de ne pas se laisser submerger par le stress.

Au camp, j’ai vu que Jacqueline (Madogo) ne s’entraînait pas du tout, même si elle n’en a pas besoin pour concourir. [L’équipe] J’ai commencé à me former comme deuxième porteur du flambeau et il fallait que ça marche. Ils ont été transparents, ils m’ont dit : “on te prépare comme si tu courais, mais on attend de savoir si Jacqueline peut le faire.”

A la veille de la course de qualification, aux Bahamas, la décision est prise, Marie-Éloïse Leclair sera la deuxième relayeuse du Canada, malgré une préparation tout sauf optimale.

L’enjeu pour l’équipe est immense : finir parmi les deux premières nations de la vague pour qualifier le pays aux JO. Rien de moins.

On connaît le résultat, les Canadiennes terminent 2ème et qualifient le relais féminin pour Paris.

>>Les sprinteurs célèbrent leur résultat.>>

Marie-Éloïse Leclair et ses coéquipières célèbrent la qualification du relais 4 x 100 m féminin pour les Jeux de Paris 2024. Photo : Avec l’aimable autorisation de Kenny Zhong

On est agréablement surpris, avoue Fabrice Akué, l’un des coachs présents en Louisiane et aux Bahamas. Ce n’était pas une tâche facile, mais elle l’a relevé et n’a eu que trois entraînements avec nous.

Samedi, je ne pouvais plus me laisser envahir [par la pression]J’étais nerveux, mais je me suis concentré sur ce que je devais faire, sur l’essentiel : prendre, courir et donnerdit Leclair.

Ce n’était pas une option [de me laisser déranger par l’ampleur de l’événement]. Ce n’est pas la personne que je suis.

Elle n’a peur de rien

C’est aussi ce qui ressort des échanges avec les différents coachs qui travaillent avec elle : sa détermination et sa capacité à livrer à l’heure demandée.

Elle est déterminée et elle n’a peur de rien » dit spontanément Fabrice Akué, à propos des qualités de Marie-Éloïse.

On l’a encore vu aux relais mondiaux. Nous l’avons mise dans une situation qui n’était pas facile, en remplaçant une sprinteuse expérimentée, pratiquement main dans la main, et elle a plus que relevé le défi. Elle a accompli la tâche avec confiance, assurance et un grand sourire. C’était tellement beau à voir. On dirait qu’elle n’a pas peur.

SFU. Elle n’est peut-être pas la plus rapide de l’équipe, mais laissez-moi vous dire une chose, ces dernières années, nous avons fait plusieurs relais avec elle et elle fait un travail exceptionnel. Je n’ai pas été surpris qu’elle soit à la hauteur aux championnats du monde, elle est toujours avec nous. Elle n’est peut-être pas la plus rapide de l’équipe, mais laissez-moi vous dire une chose, ces dernières années, nous avons fait plusieurs relais avec elle et elle fait un travail exceptionnel. Je n’ai pas été surpris qu’elle soit à la hauteur aux championnats du monde, elle est toujours avec nous. “}}”>Elle sait comment réagir sous pression, ajoute Brit Townsend, entraîneur-chef du programme d’athlétisme de SFU. Elle n’est peut-être pas la plus rapide de l’équipe, mais laissez-moi vous dire une chose, ces dernières années, nous avons fait plusieurs relais avec elle et elle fait un travail exceptionnel. Je n’ai pas été surpris qu’elle soit à la hauteur aux championnats du monde, elle est toujours avec nous.

Elle a l’étoffe d’une championne, ajoute Akué. Elle a vraiment ce qu’il faut pour réussir sur la scène internationale.

Fabrice Akué ajoute que Marie-Éloïse n’a que 21 ans, ce qui est très très jeune au milieu du sprint. elle gagnera expérience et maturité physique au cours des prochaines années.

amusant de la voir vivre ces expériences à 21 ansannées. C’est incroyable. C’est encourageant de dire qu’elle ne fait que commencer sa carrière internationale.”,”texte”:”C’est amusant de la voir vivre ces expériences à 21 ans. C’est incroyable. C’est encourageant de dire qu’elle ne fait que commencer sa carrière internationale.C’est le amusant de la voir vivre ces expériences à 21 ans. C’est incroyable. C’est encourageant de dire qu’elle en est encore au tout début de sa carrière internationale.

 
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