un festival au tribunal pour servir de l’alcool et donner des concerts la nuit

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Éditorial Morbihan

Publié le

24 mai 2024 à 20h57

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Le juge des référés a rendu vendredi 24 mai 2024 un « non-lieu pour juger » dans le conflit qui oppose la commune de Saint-Nolff (Morbihan) aux organisateurs du festival Re-Animator puisque la mairie a finalement donné son accord, à la dernière minute, à l’ouverture d’un « débit de boisson temporaire » et à la tenue de concerts au-delà de 22 heures, permettant ainsi la tenue dans « de bonnes conditions » du festival qui s’est ouvert ce vendredi 24 mai 2024 à 16 heures

Le petit frère du Motocultor pourra prendre place dans de bonnes conditions Les 24, 25 et 26 mai 2024.

Le festival porte plainte

Alors que les festivaliers ont déjà commencé à affluer pour l’ouverture du festival de métal et de rockles organisateurs de l’épreuve, petit frère du Motocultor qui se tient désormais à Carhaix (Finistère) suite à un « différend », déjà, avec le maire de Saint-Nolff, auront retenu leur souffle jusqu’au bout.

Ils ont en effet été contraints de intenter d’urgence une action en justice pour permettre l’ouverture d’un « établissement de boisson temporaire » et la tenue de concerts au-delà de 22h

Le recours a en effet été déposé jeudi 23 mai 2024, quelques heures avant le lancement de la première édition du festival. Yann Le Baraillec et les équipes de Motocultor Fest Prod craignaient donc pour l’équilibre financier de l’association organisatrice s’ils n’obtenaient pas ces « dérogations exceptionnelles ».

« Hors du temps » selon la communauté

Les services municipaux de Saint-Nolff avaient en effet reçu la demande concernant le magasin d’alcool LE 22 mai dernier. Mais « le temps d’analyser » n’a pas suffi, pour la maire Nadine Le Goff-Carnec.

Elle considère que l’association est ” hors du temps “ puisqu’il imposait une période minimale de ” quinze jours ” avant le début des festivités pour pouvoir statuer sur ce type de demande.

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Une décision de « refuser » une dérogation exceptionnelle était donc « née » juridiquement.

Un tiers des revenus en jeu

L’association s’est donc retrouvée dans une impasse puisque “ni la municipalité ni le préfet n’ont voulu répondre concrètement pour permettre que l’événement se déroule dans de bonnes conditions”, a fait valoir son avocat ce vendredi à 14h30.

Il avait interjeté appel dans le cadre d’une des mesures provisoires, une procédure d’extrême urgence qui vise à sanctionner des « atteintes graves et manifestement illégales » aux « libertés fondamentales » consacrées par la Constitution.

« Jusqu’à réception des documents » du maire de Saint-Nolff, jeudi 23 mai 2024, les organisateurs réfléchissaient en effet devoir renoncer à « un tiers des revenus » du festival, faute de pouvoir vendre des boissons.

Ils auraient également été contraints de coupe la musique à 22hen raison d’un arrêté préfectoral relatif à « la lutte contre le bruit de voisinage ».

Autorisations de dernière minute

Mais finalement, la mairie a délivré les autorisations in extremiset la fête se déroulera « sans l’épée de Damoclès » suspendue au-dessus de nos têtes.

Lors de l’audience, la juge a immédiatement annoncé qu’elle délivrerait une « pas besoin de statuer ».

En tout cas, “je n’aurais eu aucune difficulté à constater l’illégalité de la décision puisqu’il n’y a pas de délai légal prévu” dans cette affaire pour déposer de telles demandes, a également su le magistrat, en présence du maire de Saint-Nolff.

L’avocate de la municipalité, Me Lucie Clairay, a pour sa part rappelé que la municipalité avait « tout a été fait pour que le festival puisse avoir lieu ».

Mais ce n’est pascomme « la lecture que nous avons du dossier », avait rétorqué Me Guillaume Emelien, l’avocat du festival, qui se réjouissait pourtant que « le dialogue est rétabli ».

« Notre demande n’a pas été vaine », a insisté l’avocat rennais.

Combien cela coûtera t’il?

La seule question qui reste en suspens dans cette affaire concerne désormais les « frais de procédure » encourus. La mairie – qui avait initialement demandé que l’association soit condamnée à lui verser 2 000 euros – a accepté de « réduire son montant ». demande de 1 000 euros » en relation avec « toutes les diligences effectuées en peu de temps dans cette affaire ».

L’association, qui a de son côté déposé une demande de 2.000 euros, soutient que malgré le “classement sans suite” annoncé par le juge, cet “accord amiable” a bien été trouvé “car un recours a été introduit”.

Ce vendredi soir, l’ordre n’avait toujours pas été rendu public alors même que le festival avait bien démarré.

CB (PressPepper)

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