La Cour européenne des droits de l’homme valide l’interdiction du voile islamique dans l’enseignement secondaire

La Cour européenne des droits de l’homme valide l’interdiction du voile islamique dans l’enseignement secondaire
La Cour européenne des droits de l’homme valide l’interdiction du voile islamique dans l’enseignement secondaire

La Cour européenne des droits de l’homme a débouté jeudi trois jeunes femmes de confession musulmane qui se plaignaient de l’impossibilité de porter le voile islamique, sauf pendant les cours de religion, dans leurs lycées de Maasmechelen, suite à l’interdiction du port de signes visibles de condamnation dans les cérémonies officielles. l’éducation en Communauté flamande.

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En 2013, le système scolaire officiel flamand a décrété une interdiction du port de symboles religieux ostentatoires lors des activités scolaires.

Par un jugement du 23 février 2018, rendu par les parents des trois jeunes filles, le tribunal de première instance du Limbourg (division de Tonger) a déclaré inapplicable aux requérantes l’interdiction contenue dans le règlement scolaire. Il a affirmé que tous les citoyens doivent pouvoir vivre leur foi, estimant que les écoles n’ont pas été en mesure de démontrer que le port du foulard par les filles concernées était problématique.

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L’autorité organisatrice des écoles a cependant fait appel. Le 23 décembre 2019, la Cour d’appel d’Anvers a infirmé le jugement. Elle a estimé que l’interdiction du port de symboles religieux pourrait être nécessaire dans le cadre de l’éducation communautaire, étant donné que cela a déjà conduit à des pressions et à des perturbations dans le passé. « Les étudiants doivent être capables de développer leur personnalité dans un environnement libre, afin de pouvoir porter leur propre jugement sur leur identité, y compris leur identité religieuse, et sur celle des autres. Le tribunal estime que la création d’un cadre d’apprentissage libre de signes idéologiques peut y contribuer. » dit l’arrêt de la cour d’appel d’Anvers.

Après s’être entendues en cassation, les trois jeunes filles, nées entre 2001 et 2004, ont porté le dossier à Strasbourg où elles ont été déboutées ce jeudi. Les juges ont jugé que l’interdiction des signes visibles de conviction dans l’enseignement officiel en Communauté flamande n’est pas incompatible avec l’article 9 de la Convention de sauvegarde des droits de l’homme, qui garantit la liberté de religion.

 
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